La fable de Myrrha fait partie du livre X des
[...] C'est le premier acte que Myrrha ose entreprendre. Nous pouvons voir par la suite, que, sauvée de justesse par sa nourrice, sa décision est remise en question. Et avec l'aide et la complicité de sa nourrice elle décide de défier les Lois Humaines et donc d'aller se donner en cachette à celui qui ignore tout de son identité. Ici, le second acte est le crime véritable et c'est là que Myrrha connaît son sort c'est-à-dire la mort certaine. Elle y échappe une fois de plus mais est privée tout de même de la vie et sa conscience n'en est pas moins meurtrie. [...]
[...] III- Le rôle de la nourrice Dans cette fable la nourrice à un rôle très important. Elle est la première à découvrir le secret de la jeune Myrrha ce qui lui donne de l'importance. Elle joue ensuite le rôle de l'intermédiaire entre le père et la fille. Elle offre à Myrrha au moins un peu de plaisir. Cela est court mais c'est ce que souhaitait Myrrha. La nourrice est présente pour consoler l'être qu'elle a élevé, elle est présente pour l'aider malgré le crime. [...]
[...] Ensuite vient l'acte en lui-même, le changement de décision de la jeune fille qui fait qu'elle défie quand même les Lois interdites et qu'elle offre son corps et son âme à son propre père qui ignore tout. C'est ici que tout bascule car elle n'a ensuite plus le choix sur son avenir elle sait qu'elle va mourir. C'est l'élément de la métamorphose qui est peut être le plus tragique car il prive de vie la jeune Myrrha mais la sauve de la mort promise. Elle sera à tout jamais enfermée et transformée en arbre. Et nous pouvons nous permettre de dire et de penser que c'est le plus beau sort qui ai pu lui arriver. [...]
[...] IV- L'incestueuse coucherie : le sens tragique de la fable. Premièrement nous voyons que la jeune Myrrha est consciente de la faute qu'elle veut entreprendre et sait que la mort sera le chemin final quelque soit sa décision. La première étape de la conscience se trouve dans le premier monologue où l'héroïne ne sait que faire et se pose beaucoup de questions. Elle cherche en vain une solution à son problème. Elle balance entre prendre le risque de défier les Lois Humaines et à avouer ses sentiments ou alors de rester avec cette terrible souffrance enfermée en elle depuis longtemps. [...]
[...] Nous supposons qu'elle souhaite que ses paroles soient véritablement entendues et même si cela est impossible, elle y croit. Cela témoigne aussi de la détresse véritable dont souffre Myrrha, car le fait de vouloir se faire entendre de son propre père lorsqu'on souhaite trouver la mort est un acte de détresse. Au fond d'elle-même elle aimerait que son père l'entende, comprenne son acte et vienne la secourir et l'apaiser. Même en sachant que cela est impossible et ne se réalisera pas, elle prononce ces mots simplement pour se rassurer. Le troisième monologue est la prière. [...]
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