La fable fait partie du genre de l'apologue, c'est-à-dire que c'est un court récit, plaisant, exemplaire et allégorique. Elles sont d'abord écrites pour les enfants, avec une leçon didactique philosophique, politique ou morale (...)
[...] On me l'a dit : il faut que je me venge. Là-dessus au fond des forêts Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès. La Cigale et la Fourmi La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. [...]
[...] Elles sont d'abord écrites pour les enfants, avec une leçon didactique philosophique, politique ou morale. C'est ce que l'on appelle la moralité de l'histoire. La morale est soit à extraire de l'implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Elle est faite pour transmettre un état de fait (loi du plus fort) ou donner des avertissements. Les fables les plus caractéristiques comportent un double renversement des positions tenues par les personnages principaux. Ces personnages sont souvent des animaux, qui sont personnifiés : ils parlent, réfléchissent et agissent. [...]
[...] Le galand aussitôt Tire ses grègues, gagne au haut, mal content de son stratagème ; Et notre vieux Coq en soi-même Se mit à rire de sa peur ; Car c'est double plaisir de tromper le trompeur. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf Une Grenouille vit un Boeuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : "Regardez bien, ma soeur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. [...]
[...] Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, 15Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l'an passé. Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'Agneau ; je tette encor ma mère. Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. Je n'en ai point. [...]
[...] Problèmes de compréhension éventuels pour Le loup et le renard et Le coq et le renard Il est difficile de comprendre que l'agneau est mangé alors qu'il n'a rien fait, dans la première fable., Aussi il est important de mettre la fable en espace car le loup dit que l'agneau trouble son breuvage, alors que cela est impossible du fait que l'agneau se trouve plus bas que le loup. Cela aide à comprendre la mauvaise foi du loup. Dans le coq et le renard, c'est la même chose : si l'on ne comprend pas la position élevée du coq, on ne peut comprendre sa ruse. Activités à proposer en classe, avec des élèves - Travail sur la mise en scène, la théâtralisation des fables, et avant tout la mise en voix. - Recherche des moralités pour chaque fable, ou invention d'une fable à partir d'une moralité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture