« La fable est un récit fictif qui, à l'aide de personnages de nature animale, le plus souvent, vise à dégager explicitement une leçon de type moral, ou à représenter sous la forme d'un récit allégorique une vérité proverbiale . »
Les témoignages les plus anciens de la fable nous viennent de Mésopotamie, près de 2000 ans avant notre ère, sur des tablettes évoquant déjà des histoires familières à base d'animaux.
[...] La Fable (Canvat K. & Vandendorpe C.) 1. Histoire de la fable La fable est un récit fictif qui, à l'aide de personnages de nature animale, le plus souvent, vise à dégager explicitement une leçon de type moral, ou à représenter sous la forme d'un récit allégorique une vérité proverbiale[1]. Les témoignages les plus anciens de la fable nous viennent de Mésopotamie, près de 2000 ans avant notre ère, sur des tablettes évoquant déjà des histoires familières à base d'animaux. [...]
[...] La fable a un but pratique, elle cherche à convaincre le lecteur d'un certain sens moral qu'il devra mettre en application. La fable met très souvent en scène des animaux qui sont humanisés (ils parlent, ont des sentiments ) Les traits de certains animaux sont d'ailleurs communs à plusieurs cultures (le renard est rusé) Fable, vocalité et théâtralité La fable est un texte qui raconte et qui se raconte, se dit. Interpréter une fable ce n'est pas seulement lié à la voix, mais aussi aux gestes, à la théâtralité La fable est construite sur un modèle qui permet de donner du rythme ou du poids à certains de ses éléments, et ce, simplement grâce à la parole Comment exploiter la fable en classe ? [...]
[...] La fable peut constituer une très bonne approche didactique, au niveau de l'écoute et de l'oral (mise en voix de fables) que de l'écrit et la lecture (comparaison et réécriture de fables). L'élève est aussi sensibilisé au fait que les auteurs ne font pas tout eux-mêmes (La Fontaine s'est beaucoup inspiré de fable antérieure) mais aussi de caractéristiques du genre. Le cours peut ensuite déboucher sur l'étude d'autres genres littéraires. Source : Canvat, K. & Vandendorpe, C., La Fable, éd. Didier Hatier Canvat, K. & Vandendorpe, C., La Fable, éd. Didier Hatier, p. [...]
[...] Mais la qualité littéraire est alors délaissée au profit des moralités. Á la renaissance, la fable perd ses caractéristiques fondamentales pour devenir pure matière narrative. Jean de La Fontaine devient au 17e siècle le plus grand fabuliste de tous les temps. S'inspirant beaucoup d'Ésope, de Phèdre ou de Guéroult, il imprime sa marque en critiquant la société du siècle de Louis XIV. Ayant écrit plus de cinq cents fables, c'est un auteur qui a marqué à jamais la littérature française. [...]
[...] Ces fables sont réduites à l'essentiel. Elles mettent en scène des plantes ou des animaux, on y trouve des blagues ou des récits étiologiques. Ensuite, vers -60 ou apparaît Phèdre, qui va construire ses fables en s'inspirant très fortement de celles d'Ésope. Il mettra sa morale avant la fable et reste bref dans celle-ci. Il ne connaîtra pas un énorme succès. La fable a également connu un succès remarquable en Inde, avec le Panchatantra titre qui signifie Les Cinq livres (-300 à 570) de Pilpay. [...]
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