Les Pensées furent une oeuvre inachevée, interrompue par la mort de l'auteur : Blaise Pascal en 1662. Les papiers retrouvés par ses proches furent une ébauche de ce que devait être, si Pascal l'avait achevée, l'oeuvre de toute une vie : les Pensées sont les « papiers d'un mort » comme le décrit Michel Le Guern dans la Préface du Port Royal.
On trouve donc dans les Pensées une écriture lapidaire, fragmentée : l'oeuvre se compose de plusieurs liasses classées ou non qui comportent elles-mêmes des fragments, dont le nombre varie d'une liasse à l'autre. On trouve des fragments pouvant remplir plusieurs pages comme des fragments qui ne se composent que d'une ligne (...)
[...] Les liasses communiquent entre elles, se complètent : une liasse peut servir de conclusion ou d'explicitation à une autre comme la liasse Misère qui fait office de prise de conscience de la liasse Vanité. Effectivement, dans le fragment 64 de la liasse Misère, Pascal expose la thèse des deux infinis et montre ainsi la misère de l'Homme et la vanité qu'il représente quant à la courte durée de sa vie. On trouve dans la liasse Misère, une allusion au divertissement : on note que les fragments composant cette liasse font référence à Vanité, Contrariété, Divertissement et Raison des effets. [...]
[...] Les papiers retrouvés par ses proches furent une ébauche de ce que devait être, si Pascal l'avait achevée, l'œuvre de toute une vie : les Pensées sont les papiers d'un mort comme le décrit Michel Le Guern dans la Préface du Port Royal. On trouve donc dans les Pensées une écriture lapidaire, fragmentée : l'œuvre se compose de plusieurs liasses classées ou non qui comportent elles-mêmes des fragments, dont le nombre varie d'une liasse à l'autre. On trouve des fragments pouvant remplir plusieurs pages comme des fragments qui ne se composent que d'une ligne. [...]
[...] L'intemporalité des Pensées est due à cette écriture lapidaire qui laisse au lecteur le soin de poursuivre une réflexion personnelle à partir d'une idée de base, émise dans la phrase qui compose le fragment. On peut penser que cela était volontaire de la part de Pascal ou que ces phrases courtes, agrammaticales, sans verbe, étaient peut-être l'ébauche d'un long raisonnement qui fut interrompu par sa mort. De plus on remarque que dans certains fragments, Pascal semble encore hésiter sur la forme que prendra son œuvre : on trouve parfois un dialogue comme dans le fragment 47 de la liasse Vanité. II). [...]
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