Exposé sur le thème des sirènes réalisé en litérature. L'auteur présente les sirènes dans la mythologie, analyse succintement un poème d'Albert Samain, puis éclaircit le mythe de ces créatures. Ce document de 2000 mots au format Word est ilustré par des photos.
[...] Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux ; Suprême, une langueur s'exhalait des calices, Et les marins pâmés sentaient, lentes délices, Des velours de baisers se poser sur leurs yeux . Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort, Chœur fatal et divin, elles faisaient cortège ; Et, doucement captif entre leurs bras de neige, Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort ! La nuit tiède embaumait . Là-bas, vers les îlots, Une harpe d'amour soupirait, infinie ; Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie, Étendait son linceul bleu sur les matelots. [...]
[...] De la tête au nombril, leur corps est celui d'une vierge et ressemble beaucoup à un être humain mais elles ont une queue de poisson couverte d'écailles grâce à laquelle elles se dissimulent dans les flots Aldhelm de Malmesbury (636 - 707). Nous savons déjà, depuis l'Odyssée, que les sirènes vivent près de la mer et que leur magie réside dans leur chant et non dans leur corps. Leur forme n'a que peu d'importance. Ceux qui en font néanmoins mention parlent de femmes avec des attributs d'oiseaux. Longtemps cette image est demeurée intangible. [...]
[...] Le moine affirme de plus, qu'elles séduisent les marins par la beauté de leur corps, mettant pour la première fois l'accent sur l'aspect visuel de la séduction. Elles n'envoûtent pas que par leur chant, elles sont aussi de jolies femmes. De disgracieux lamantins " Les sirènes ne sont des monstres fabuleux que pour Homère, qui, en définitive, n'était pas un reporter très sérieux. C'est tout simplement des lamantins. Cela ressemble à des phoques qui auraient une figure de femme diabolique. On les voit souvent dressés, la moitié du corps hors de l'eau. Quelques uns portent leur petit dans l'avant nageoire et ils rient ! [...]
[...] Homère pétrifia les sirènes pour avoir devant un mortel même si c'est un Héros car selon un certain oracle, si elles laissaient échapper un navire, elles devraient se précipiter dans la mer et disparaître. Dans la légende des argonautes, ce fut le poète Orphée qui par son chant plus puissant sauva les occupants de l'Argos. Seul Boutès sauta par- dessus bord mais, comme il était aimé d'Aphrodite, la déesse lui sauva la vie. Mais dans ce récit Argonautique d'Ovide, elles ne meurent pas. [...]
[...] Toutes les versions liées à l'antiquité, assimilent les Sirènes, souvent au nombre de trois, à des forces archaïques vaincues parfois mais redoutées, toujours. Sirènes de la Mythologie grecque : Poème d' Albert Samain 1858-1900 Les sirènes Les Sirènes chantaient . Là-bas, vers les îlots, Une harpe d'amour soupirait, infinie ; Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie Et des larmes montaient aux yeux des matelots. Les Sirènes chantaient . Là-bas, vers les rochers, Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ; Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles Versait tout son azur en l'âme des nochers, Les Sirènes chantaient . [...]
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