Ensuite, la tragédie classique apparaît au XVIe siècle sous l'influence du courant humaniste. Elle devient très stricte au niveau de sa forme et est soumise à la règle des trois unités (une seule action, dans un seul lieu, en une seule journée) (...)
[...] Contrairement aux tragédies des siècles précédents dans lesquelles les héros ne peuvent lutter contre leur destin, on voit dans les tragédies modernes des personnages se débattant contre les forces obscures qui forgent leur destinée, et des héros agissants, pouvant même parfois déterminer leur sort. Le divin est absent du tragique moderne et on observe la disparition des mythes antiques comme source d'inspiration. La tragédie moderne est donc une tragédie à identité incertaine. Chez les grecs La condamnation de Platon Platon blâme le théâtre grec. Il en parle négativement. [...]
[...] Pour lui, la tragédie, la comédie et la poésie épique sont des arts d'imitation. Il prétend que cette imitation pourrait être concevable si elle poussait les hommes à faire le bien. Ce qui n'est pas le cas selon lui car on ne voit dans les pièces que de la colère chez les héros ou des sentiments indignes. On ne devrait pas autoriser le récit des erreurs des héros, des dieux Les divinités ne doivent pas agir comme des hommes, elles doivent être parfaites. [...]
[...] Les comédies et les farces restent pourtant jouées pour distraire les gens. Les causes de la renaissance de la tragédie Le mouvement humaniste, en recherche d'épanouissement intellectuel, entraîne la traduction des textes de l'Antiquité. A travers ces écrits, les penseurs de l'époque classique redécouvrent les civilisations antiques. Ces peuples seront pris comme modèles pour leurs perpétuels progrès, leur développement intellectuel, ainsi que leurs idées modernes. Ils souhaitent en effet oublier la période du Moyen-Âge, peu glorieuse. Grâce à la traduction de La Poétique d'Aristote, qui était l'ouvrage de référence pour la tragédie antique, cette dernière a vécu un renouveau sous le nom de tragédie classique. [...]
[...] La tragédie est la pièce par excellence du classicisme. Elle met en scène des gens haut-placés à la différence de la comédie de caractère dans laquelle on voit évoluer des personnes du peuple. Les sources de la tragédie sont l'antiquité grecque, les mythes, l'histoire, la bible et la culture exotique. Certains auteurs critiquent vivement les règles qui ont été mises places et on s'interroge sur le but de la tragédie (plaire ou instruire). Dans la tragédie classique, on voit apparaître un nouveau personnage : le confident. [...]
[...] En littérature, cela se traduit par des phrases surchargées, des périphrases, des pastorales, un côté idéalisé de l'amour Le classicisme Un deuxième courant va pourtant voir le jour à cette époque, le classicisme. Il naît par l'instauration de nouvelles règles afin de centraliser au mieux le pouvoir royal. Richelieu en est le grand investigateur. On unifie le langage. Les académiciens sont des artistes qui ont la même vison que le Roi L'art officiel va valoriser le Roi Les deux courants se mélangent et on assiste à certaines querelles entre les baroques (partisans des libertés) et les classiques (partisans des règles). [...]
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