Evangile vient du latin Evangelium : la bonne nouvelle. Le Nouveau Testament est un recueil de quatre évangiles (selon Saint Matthieu, Saint Marc, Saint Luc et Saint Jean).
C'est un récit biblique qui raconte la vie du Christ et en expose la doctrine. Des quatre, Saint Luc (le 3ème) est celui qui a la plus forte préoccupation didactique. A ce titre, il use de paraboles (récits à fonctionnement allégorique) dont le sens est à déchiffrer (...)
[...] (ligne 14 à 21) Le pardon du Père : étape de réparation ou de résolution. Mise en œuvre du projet : Réalité en conformité avec le projet, sinon qu'au mépris attendu répond le pardon du père. Signes de reconnaissance : -la belle robe -anneau -chaussures -le veau gras/fêtes Le fils est restauré dans l'amour du père, mais aussi dans la communauté (sens de la fête : événement collectif retrouvailles intimes). (ligne 22 à 32) : Retour de l'aîné qui s'enquiert auprès du serviteur du motif de la fête. [...]
[...] Puis en interprétant cette parabole (lever le paradoxe) 1-Eclairage symbolique : les vertus de la parabole répétée 2-Lecture religieuse et profane du récit I. Tout d'abord en explorant ce récit énigmatique 1-Structure du récit et mise en place du paradoxe Situation initiale (ligne 1 à : dispositif triangulaire propre à éclairer un système d'oppositions fortes. Le Père a deux fils : le fils aîné est dans la norme le fils cadet est dans le dérèglement. La narration s'appesantit sur le cadet, en car actérisant son attitude comme COUPABLE. partit pour pays lointain ; dissipa son bien ; vit dans l'inconduite (proportions). [...]
[...] Conclusion : Cette parabole du fils prodigue renvoie bien à l'universalité et l'atemporalité de l'apologue. Ne s'encrant dans aucune réalité historique, sociale ou psychologique spécifique (un homme-deux fils), le récit n'offre aucune résistance à l'exemplarité (généralisation). Néanmoins, le cynisme de notre époque (où la communication intergénérationnelle est parfois très difficile) peut ne pas comprendre la sincérité du cadet, et voir dans son retour, le signe d'une démarche purement intéressée, le père pouvant être compris comme un faible, un naïf ou un laxiste. [...]
[...] Il ne peut dépasser son statut d'offensé alors que le fils cadet, parce qu'il fait cet examen de conscience, et qu'à la suite il choisit de revenir au père et au Ciel (raison chrétienne) a éprouvé sa foi, l'a vécu de l'intérieur. Ainsi le fidèle qui s'est égaré, devenu pécheur, à d'autant plus de mérite de revenir à la foi (le père, Dieu l'accueilleront avec magnanimité : diversion du pardon) que celui qui mécaniquement a observé la loi, sans pour autant, vivre cet engagement. La foi somme des rites vides de sens. -Par ailleurs, on peut voir une lecture profane de ce récit. Puisque le parcours du cadet y est valorisé, il faut donc comprendre la transgression comme nécessaire. [...]
[...] Il reprend à son compte les interrogations du lecteur. La prodigalité du père suscité réflexion et donne l'occasion au père de justifier cette prodigalité. Notons à ce propos l'effet d'écho entre l'interpellation du fils et la réponse du père. Fils : tant d'années que je te suis asservi fidélité Père : tu es toujours avec moi et quand ton fils que voilà revient présence accidentelle parce que ton frère que voilà présence miraculeuse C'est un terrain strictement affectif, mais aussi les divergences entre les deux paroles. [...]
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