Les animaux malades de la peste, La Fontaine, fable, étude de texte
Il s' agit d' une étude de texte sur cette oeuvre de Jean de la Fontaine.
Celle-ci m' a valu une bonne note en français.
[...] Cela nous rappelle qu'il est le roi, tout puissant. Les lois émanent de lui, malgré tout ce qu'il peut dire: Car on doit souhaiter selon toute justice / Que le plus coupable périsse. (v.32-33). En conclusion, le roi se présente lui-même à travers ses propos comme un roi juste et indulgent, cependant il semble maîtriser parfaitement l'art de la rhétorique et derrière ses paroles et sous-entendus, le lecteur doit parvenir à discerner un roi en réalité tout puissant et particulièrement cruel. [...]
[...] Le roi laisse croire qu'il se sacrifiera mais ses propos le démentent. En effet, la conjonction de coordination mais je pense v.31) souligne le fait qu'il se disculpe. L'opposition chacun / moi (v.30-31) montre qu'il ne s'inclut pas en réalité dans la masse des autres, il se met hors de danger. L'emploi du conditionnel s'il le faut (v.30) montre qu'en réalité il n'est pas près à se sacrifier à la cause commune. Enfin le subjonctif a une valeur d'impératif qu'il est bon que chacun s'accuse (v.30-31). [...]
[...] Les animaux malades de la peste est une fable appartenant au livre VII et donc au second recueil, publié en 1678 et dédié à Madame de Montespan, la maîtresse de Louis XIV. Cette fable, du fait de son destinataire, est donc beaucoup plus axée sur la cour et comporte une morale explicite. Quelles sont les étapes de cette fable? Comme toute fable, Les animaux malades de la peste est particulièrement bien structurée, puisque Jean de la Fontaine souhaitait développer une argumentation aboutissant à une morale, et pour que cela soit efficace, tout devait être parfaitement organisé au sein même de sa fable. Il convient donc d'en étudier l'architecture interne. [...]
[...] Le début de cette fable se présente comme une tragédie. En effet il est question d'une punition divine, la peste, qui fait des ravages. On le voit par la référence au Ciel présenté avec une majuscule pour montrer sa dimension métaphysique. On retrouve également des personnages nobles, tels que le lion (roi des animaux) et sa cour. Des références à la mythologie sont présentes, notamment par le biais de l'Achéron qui était le fleuve des Enfers dans la mythologie grecque. [...]
[...] En conclusion, La Fontaine parvient à créer un climat d'effroi dans cette première strophe en employant les éléments de la tragédie, en se livrant à une certaine dramatisation et en n'hésitant pas à utiliser des termes d'une grande violence. Quelle image le lion donne-t-il de lui même dans son discours (une image à plusieurs facettes) A travers la deuxième strophe de cette fable, qui nous donne à entendre les paroles du lion, le roi est présenté sous un double aspect, que le lecteur doit être capable de déceler derrière le langage de ce beau parleur. D'un côté, le lion se présente comme un roi a priori juste et indulgent. [...]
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