... On pourrait ici faire référence au texte de Baudelaire intitulé « Une Charogne ». On retrouve les mêmes images et impressions. Bombiner : il s'agit d'une onomatopée (mot dont le son évoque la chose qu'il désigne), d'un néologisme (emploi d'un mot nouveau ou dans un sens nouveau). Cela correspond au bourdonnement. Rimbaud était un excellent latiniste. Il se sert beaucoup de la langue latine pour les images qu'il souhaite faire passer ...
[...] Les voyelles seraient un mode d'expression de la féminité. Il s'agit donc d'une interprétation érotique des voyelles. - le A à l'envers représenterait le sexe féminin, le point de départ - le E couché représenterai les seins et l'épanouissement progressif - le I couché représenterait les lèvres, le moment de l'ivresse - le U renversé représenterait la chevelure, l'accalmie passagère - le O représenterait les yeux, l'extase finale Conclusion : Ce poème pose le problème qui est typique de l'art moderne, c'est-à-dire le problème du langage. [...]
[...] Rimbaud veut parler sa propre langue car ses visions lui sont parfaitement propres. Etude du poème : La structure du poème : Ce poème est un sonnet car il est composé de 14 lignes réparties en 2 quatrains et 2 tercets. Il n'est pas parfait à cause de ses rimes. Le sonnet parfait a des rimes embrassées (du type : abba / baab / ccd / dee). Dans Voyelles les rimes sont ainsi : - dans les premiers paragraphes : a b b a - dans le 3è : ccd - dans le 4è : ede Les vers sont réguliers et comportent tous 12 pieds ou syllabes Ce sont des alexandrins. [...]
[...] Le noir chez Rimbaud s'achève en rouge. C'est le rouge porté à son paroxysme. Vers 5 : Golfes d'ombres ; candeurs des vapeurs et des tentes Golfes d'ombres : l'ombre évoque le mystère, le secret, quelque chose de mal sain, le noir. C'est une impression visuelle. A et Golfe évoquent l'horreur et la beauté, donc deux images opposées dans la réalité mais qui se rejoignent dans le cercle de la vie. Vapeurs : elles évoquent quelque chose de flou. L'indécis rejoint le précis. [...]
[...] Introduction : Ce poème a été écrit par Arthur Rimbaud en 1871, à l'âge de 16-17 ans, quelques jours après la lettre du voyant (dans laquelle il énonce le projet de ce poème). Rimbaud rompt avec sa culture et le monde bourgeois. C'est une révolte violente de sa part, un aspect novateur. Il a refusé tout ce qui était considéré comme sacré. Il possède un certain mépris pour la littérature u passé et a confiance dans un art nouveau qui serait adapté à une société nouvelle. Les voyelles correspondent à une langage nouveau, qui est déroutant à l'époque. [...]
[...] Portant sur les abécédaires, le A est illustré par les dessins Abeille, Araignée, Astre, Arc-en-ciel. Ces illustrations sont à l'opposé des mots de ce vers. Vers 4 : Qui bombinent autour des puanteurs cruelles On pourrait ici faire référence au texte de Baudelaire intitulé Une Charogne On retrouve les mêmes images et impressions. Bombiner : il s'agit d'une onomatopée (mot dont le son évoque la chose qu'il désigne), d'un néologisme (emploi d'un mot nouveau ou dans un sens nouveau). Cela correspond au bourdonnement. Rimbaud était un excellent latiniste. [...]
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