Etude des Livres VII et VIII des Fables de Jean de la Fontaine. En lisant les livres VII et VIII des Fables de la Fontaine, nous nous rendons compte que plusieurs conceptions du bonheur sont ici données. Pourtant avec plus d'attention nous pouvons tout de même réunir toutes ces conceptions pour n'en faire plus qu'une seule. En effet dans ces deux livres adressés à Madame de Montespan, maîtresse en titre de Louis XIV, nous retrouvons quelques conceptions du bonheur d'ailleurs plutôt présentes dans le livre VII. Dans « Les animaux malades de la peste », première fable du livre septième, le fabuliste décide tout d'abord de dépeindre toute la société. Quel est le rapport avec le bonheur ?
[...] De très bons amis, beaucoup de sagesse, d'intelligence d'esprit, ajoutez à cela une pointe d'argent si possible pour agrémenter le tout. Et voilà comment chez la Fontaine on prépare une bonne conception du bonheur. Donc à la question : Les livres VII et VIII des Fables permettent-ils de définir une conception du Bonheur ? nous répondons donc que oui. L'apologue, du grec apologos récit détaillé est aujourd'hui un véritable synonyme de la fable. Ce genre aux fins pédagogiques est porteur d'un enseignement moral, mais aussi parfois politique ou religieux. [...]
[...] En effet nous avons dans cette fable un homme plutôt heureux qui par de mauvais investissements soit un manque de sagesse, perd tout son argent. Que vous soyez heureux, tout au moins soyez sage la Fontaine montre donc qu'à en vouloir trop on finit par ne plus rien avoir du tout, ceci étant également le cas dans la fable Le Héron-La Fille du livre septième dans lequel les deux personnages sont trop difficiles il ne se contentent pas de ce qu'ils ont et finalement ils se retrouvent tout deux avec peu de chose. [...]
[...] Cependant ce ne sont pas les seules raisons. En effet, dans ses Fables, nous savons que le fabuliste aime apporter des leçons mais pour cela il a souvent recourt à la critique et comme la politique et la cour sont des thèmes qu'il aime rendre ridicules, il lui faut donc le faire grâce à une argumentation indirecte. Ainsi, l'auteur peut sans mal se rire du roi et de la société comme il le fait dès la première fable de livre septième. [...]
[...] Dans l'apologue traditionnel, la moralité est le plus souvent explicitement formulée. Mais ceci n'est plus forcément le cas par exemple pour la fable. La fable, elle, est un genre disons-le plutôt ancien. Esope (VIIe siècle av. J.-C. - VIe siècle av. J.-C.), à qui ont attribue aujourd'hui la paternité des fables, en est l'une des principales inspirations de Jean de la Fontaine (1621-1695), auteur des Fables, écrites en vers et publiées entre 1668 pour le premier recueil et 1693 pour le dernier. [...]
[...] Comme le dit très bien la Fontaine : Laissez dire les sots ; le savoir a son prix. Par la l'auteur prouve une fois de plus que d'autres atouts peuvent être nécessaires au bonheur. Nonobstant tous ces atouts jusqu'ici proposés d'autres peut-être encore plus importants subsistent. Ces principaux atouts dans une société telle que la notre sont les amis et c'est dans la fable XVII, L'Ane et le Chien du livre huitième que nous nous en rendons le plus compte. [...]
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