Analyse littéraire du rôle des accidents dans La Bête Humaine d'Émile Zola centré sur le côté négatif de la modernité. Cette étude confirme le point de vue négatif qu'a Émile Zola sur le développement de l'humanité et des machines.
[...] Jacques est donc identifié à sa machine. Jacques, en mourant, échappe à cette bête le possédant quotidiennement et devient libre de ses gestes, sans obéir à qui que ce soit. "Il arrivait de son galop furieux, comme une force prodigieuse que rien ni personne ne pouvait plus arrêter. " Jacques ne se soucie plus des nombreux meurtres qu'il a commis car dorénavant il est libre : "N'allait-elle pas quand même, à l'avenir, insoucieuse du sang répandu ? " II) SIGNIFICATION DRAMATIQUE DES ACCIDENTS DANS LE TEXTE. [...]
[...] Roubaud croyait en l'innocence de Séverine. Le mythe du Paradis sert de tremplin à cette série de meurtres et d'accidents. C'est ainsi qu'hors de la brèche ainsi ouverte vont se ruer toutes les violences rentrées. Si Séverine est le prototype de la femme fatale, Flore à un caractère mythologique. A travers cette dernière, on retrouve Diane, symbole de la pureté et de la virginité. b)Le rôle des accidents Les accidents, même si le diable les a inspirés, ont une certaine forme de justice. [...]
[...] Les passagers vinrent se réfugier à la Croix de Maufras. C'est là que Flore découvrit la liaison amoureuse entre Jacques et Séverine, et sa jalousie s'amorça. En fin de journée, la Lison repartit avec ses passagers. Le déraillement : Après la mort de sa mère, Flore, n'ayant plus rien à perdre et torturée par la jalousie, décida de se venger de l'homme qu'elle aime et qu'elle ne pourra jamais avoir. Elle le préfère mort plutôt qu'à Séverine. Sa première idée fut de déplacer un rail mais, lorsque Cabuche arriva avec son carrier, elle décida de placer celui-ci en travers de la voie pour provoquer un accident. [...]
[...] Le labyrinthe ou l'on se perd arrive toujours à l'entrée du tunnel d'où sortent, à intervalles réguliers, ces redoutables monstres que sont les trains, modernes Minotaure. Conclusion : La femme est donc aussi omniprésente dans ce roman que le négatif de la modernité . Malgré cela on aperçoit les deux passions d'Emile Zola qui apparaissent dans tous ces romans. Il veut contredire le mythe du progrès et nous faire nous rendre compte grâce à son réalisme ( Createur du courant du réalisme) que cela tue finalement l'Homme. [...]
[...] La tempête de neige : Premièrement, d'après les rapprochements des termes "Séverine" et "neige", on peut les mettre en parallèle. D'une part, la neige est personnifiée : "cette neige entêtée" et d'autre part on constate une certaine proximité des mots "neige" et "Séverine" : "Séverine descendait enveloppée d'un grand manteau". Le mot manteau peut être également employé pour le mot neige. Ensuite, grâce au champ lexical des qualités : "Qualités rares de braves femmes, douce, obéissante, facile . aux comparaisons : "Comme on dit des femmes de chair et d'os; de même qu'on ferme les yeux, chez les personnes qui sont d'autre part pétries de qualités; à l'exemple des belles femmes; comme s'il doutait d'elle . [...]
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