Ethique à Nicomaque, Aristote, traité d'éthique, eudémonisme, question de la responsabilité
Il s'agit du principal traité de morale d'Aristote, qui apparaît comme intemporel. Il s'agirait de notes prises en vue d'un enseignement, remaniées ensuite pour être publiées.
C'est un traité d'éthique au sens large. On distingue l'éthique de la morale, doctrine pratique de la « vie bonne » qui apparaît comme la récompense des vertus. Les vertus sont alors jugées d'après leurs conséquences ou leurs finalités : éthique téléologique.
L'Ethique à Nicomaque présente une théorie des fins de la vie humaine, de la recherche de la vie heureuse : eudémonisme.
[...] L'Ethique à Nicomaque présente une théorie des fins de la vie humaine, de la recherche de la vie heureuse : eudémonisme. Il s'agit de découvrir le principe, le bien suprême, en partant de ce qui est connu par tous. C'est la mise en œuvre d'une dialectique qui concerne les connaissances probables. La prudence est requise. L'Ethique à Nicomaque est parcourue par la question de la responsabilité. Aristote réfute l'idée socratique que nul n'est volontairement méchant : l'homme est le principe de ses actes. [...]
[...] L'éthique est inséparable de la politique car l'homme est un "animal politique". Il ne peut trouver son bien propre que dans la vie sociale, c'est-à-dire dans une cité gouvernée par des lois. La "science du politique" est supérieur à l'éthique : elle est architectonique. RESUME Le LIVRE I définit la portée générale du Bien : "ce à quoi tout vise" C'est quelque chose qui est dans la nature des choses; il y a des biens qui ne sont bons pour autant qu'ils sont des moyens en vue d'autre chose, mais il faut définir une fin ultime sinon on se perdrait dans la régression à l'infini. [...]
[...] Le LIVRE V constitue le livre central. Il traite de la justice, dont Aristote dit qu'elle contient toutes les autres vertus. Le LIVRE VI traite des vertus intellectuelles, les plus hautes. Il distingue la prudence et la sagesse. Aristote oppose la véritable science qui procède par syllogisme à partir des principes, qui est la sagesse à proprement parler, à la science par accident, celle qui ne connaît que les conclusions. La prudence, vertu utile pour diriger la famille ou la cité, est la capacité à conjecturer, donc à connaître les conclusions sans pouvoir remonter aux principes. [...]
[...] Nous avons une vue de la généralité, dc ns sommes intempérants. Distinction entre plaisirs qui sont nécessaires et ceux qui ne le sont pas. Les LIVRES VIII et IX traitent de l'amitié Le LIVRE VII est la conclusion logique de l'enquête. Il Reprend la question ouverte au livre I sur le bonheur. Discussion sur les rapports entre bonheur et plaisir : rejet de l'hédonisme qui fait résider le bonheur dans le plaisir et de l'ascétisme qui rejette tt plaisir comme mauvais en soi. [...]
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