Fiche de lecture de l'ouvrage « Ethique économique et sociale », un livre écrit par Christian Arnsperger et Phillipe Van Parijs publié en 2000 par les éditions de la découverte dans la collection repère.
Pour comprendre quel problème se pose l'éthique économique et sociale, il faut voir comment les auteurs définissent celle-ci. Tout d'abord, Christian Arnsperger et Phillipe Van Parijs différencient le jugement de valeur et le jugement de fait. En effet, ils commencent par dire que pour la science, la question est « ce qui est », alors que pour l'éthique elle est « ce qui doit être ». Les réponses à ces questions pour la science sont des jugements de fait dans le sens où elles sont basées sur des énoncés descriptifs alors qu'en éthique, les réponses sont des jugements de valeur car elles sont faites d'énoncés normatifs, prescriptifs ou évaluatifs.
[...] Puis, la dernière restriction dit qu'il y a une possibilité d'infraction à ce principe quand cette propriété de soi d'un individu menace celle des autres. Le deuxième principe que les libertariens ajoutent à celui-ci est le principe de juste circulation. Bien que le fait d'être propriétaire de son corps, permet par exemple, dans le cadre des droits énoncés de se livrer à la débauche entre adultes consentants, ou de refuser son aide à une personne qui se noie le libertarisme permet aussi de se questionner sur le fait de savoir si un comportement est juste ou non. [...]
[...] C'est ce manque de considération pour les conséquences en général qui apparait comme une limite à l'efficacité de ces principes. Le seul intérêt pour les trois principes de propriété peut oublier des situations où les conséquences pourraient être importantes (ex : une catastrophe naturelle par la non réquisition d'un terrain). Les libertariens ont une vision subjective de ce qui est juste, laissant la place à de nombreuses inégalités, et ce même dans une conception de gauche du libertarisme qui tente de palier à celles-ci en imposant un impôt sur la propriété sans jamais remettre en question l'existence même d'une situation très inégale. [...]
[...] ETHIQUE ECONOMIQUE ET SOCIALE Ethique économique et sociale est un livre écrit par Christian Arnsperger et Phillipe Van Parijs publié en 2000 par les éditions de la découverte dans la collection repère. Pour comprendre quel problème se pose l'éthique économique et sociale, il faut voir comment les auteurs définissent celle-ci. Tout d'abord, Christian Arnsperger et Phillipe Van Parijs différencient le jugement de valeur et le jugement de fait. En effet, ils commencent par dire que pour la science, la question est ce qui est alors que pour l'éthique elle est ce qui doit être Les réponses à ces questions pour la science sont des jugements de fait dans le sens où elles sont basées sur des énoncés descriptifs alors qu'en éthique, les réponses sont des jugements de valeur car elles sont faites d'énoncés normatifs, prescriptifs ou évaluatifs. [...]
[...] Pour les partisans du libertarisme, ce qui fait une société juste, c'est une société libre. Le premier principe énoncé par les libertariens est le principe de propriété de soi. En effet, pour qu'une société soit une société juste, il faut que ce soit une société libre, et pour qu'elle soit une société libre, il faut tout d'abord que les individus aient entièrement la propriété de leur corps. A ce moment là, un individu peut, pour eux, vendre ces organes, se prostituer, mettre fin à ses jours, refuser le service militaire, accepter l'euthanasie, les perversions sexuelles, et le commerce d'organes à la condition qu'aucune coercition n'intervienne pour obtenir la participation d'autres individus. [...]
[...] L'éthique économique est donc une sous composante de l'éthique sociale mais seulement pour ce qui est de l'organisation de la société au niveau collectif. Après avoir défini les deux éthiques concernées, les auteurs vont s'attacher à savoir comment il est possible d'établir une affirmation éthique Le problème que pose l'éthique économique et sociale est de trouver un équilibre réfléchi c'est-à-dire trouver des raisons, des principes permettant des logiques de jugements qui composent cette éthique, des raisons qui nous permettent de juger Il faut alors définir des principes généraux sur lesquels on pourrait se baser pour organiser la société et les institutions, pour savoir ce qui doit être Cela permet ensuite une certaine cohérence des comportements c'est-à-dire que cela donne une logique aux jugements quelque soit les situations qui se présentent. [...]
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