En pleine période de terreur, tout à la fin du siècle des Lumières, le marquis de Condorcet fameux mathématicien et fervent admirateur des philosophes dresse dans l'avant dernière période de son Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain ce qui est à la fois le manifeste et le testament de cet immense courant de pensée. Il y exprime avec forces arguments sa foi inébranlable dans les progrès et la raison (...)
[...] Il y exprime avec forces arguments sa foi inébranlable dans les progrès et la raison. Dans notre explication nous tenterons de démontrer en quoi cet extrait tente à faire l'apologie et la critique des lumières et de leurs rôles sur la vie politique et intellectuelle de l'époque. En premier temps nous étudierons la particularité du travail de ces philosophes et ensuite nous nous pencherons sur leur combat pour la liberté. -Lecture de l'extrait L'éducation du monde, une particularité des lumières : Le développement de cette particularité est surtout effectif et explicite dans la premiere parti du texte. [...]
[...] Dès la seconde ligne, l'auteur explique en effet le véritable but poursuit par les lumières : De la répandre le la renvoyant à la vérité. Répandre la vérité voilà une définition de l'éducation, ces philosophes traquent les mensonges et les erreurs dans tous les lieux ou se pratique l'apprentissage : écoles, clergé, corporations afin de mettre a jour la vérité. On apprend au début du second paragraphe que ces hommes célèbres et leurs homologues anglais sont eux mêmes les fondateurs d'école semblable à celle crée par les philosophes grecques comme Platon ou Aristote. [...]
[...] La forme de ce texte illustre d'ailleurs bien cette importance donnée à la manière de dire, il se présente en effet comme une prière. Conclusion : Résumant à lui seul la majorité des aspirations des lumières, contant les techniques des philosophes et d'un ton très subjectif traitant du rôle des lumières dans la société cet extrait peut être considéré comme à la fois le manifeste et le testament des lumières car arrivant à la fin du mouvement. Son auteur fut d'ailleurs jusqu'au bout un défenseurs des valeurs d'humanité, de liberté et de raison autour desquelles s'axe la pensée du XVIII ème siècle. [...]
[...] Cette phrase permet la transition entre ce premier axe et le second que nous allons développer dès maintenant. II/ Leur combat pour la liberté Le second paragraphe de l'extrait est hanté par le champ lexicale de la guerre et du combat : porter des coups, menaçant, ennemis, fléaux, attaquant, victimes fureurs sanguinaires, barbarie, crimes, guerriers, le sang des hommes et les supplices Ces termes ponctuent régulièrement le passage donnant à l'ensemble un ton quasi-épique, ceux-ci sont qualifiés par les termes de raison et se lèvent contre les tyrannies et les idolatries. [...]
[...] L'on sait pourtant que cela n'empecha pas des Voltaire ou des Diderot d'être la cible des pouvoirs politiques et religieux de l'époque. Il joue pour cela enormement sur la forme ( on pense ici aux Lettres Persanes par exemple ) depuis la compilation la plus savante et la plus vaste (encyclopédie) jusqu'au roman ou au pamphlet du jour ils attaquent ainsi moins directement et peuvent plus se permettre grace à cet implicite. De plus cette diversité de la forme permet au public de l'époque de ne pas se lasser et d'être attentif aux réclamations de ces hommes. [...]
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