Plan très détaillé du commentaire littéraire d'un extrait de l'Entretien de Diderot avec la Maréchale de *** de Diderot.
[...] La présentation positive du personnage Diderot : la force de l'argumentation et la noblesse de 6 caractère a. L'auteur Diderot montre le personnage Diderot supérieur dans son argumentation : o il sait étayer et illustrer solidement sa thèse selon laquelle la religion est facteur de haine, en ménageant une gradation entre ses arguments : Argument 1 : la religion divise les nations : [La religion] a créé et ( ) perpétue la plus violente antipathie entre les nations. (l. 39-40) Exemple 1 : Diderot cite deux exemples de religions ayant entretenu des relations conflictuelles : Il n'y a pas un musulman qui n'imaginât faire une action agréable à Dieu et à son Prophète, en exterminant tous les chrétiens qui, de leur côté, ne sont pas plus tolérants. [...]
[...] Dans les lignes précédentes, le personnage Diderot vient de faire admettre à la maréchale qu'un athée peut très bien être vertueux par l'éducation ainsi que par la recherche du bonheur personnel LA MARÉCHALE. ( ) Quel inconvénient y aurait-il à avoir une raison de plus, la religion, pour faire le bien, et une raison de moins, l'incrédulité1, pour mal faire ? DIDEROT. Aucun, si la religion était un motif de faire le bien, et l'incrédulité un motif de faire le mal. [...]
[...] Exemples de politesses : madame la maréchale aura-t-elle la bonté ? (l.25), Ce sont deux devoirs dont vous vous êtes bien acquittée. (l.15) : Diderot va jusqu'à la flatterie. B. Un dialogue aux accents socratiques : le maître et l'élève Ce dialogue reprend la situation du maître et de l'élève que l'on trouve dans le dialogue socratique (cf. document en annexe) : le personnage Diderot adopte la position du personnage Socrate en guidant son interlocutrice dans la réflexion par des questions : Ainsi, vous êtes persuadée que la religion a plus d'avantages que d'inconvénients ; et c'est pour cela que vous l'appelez un bien ? [...]
[...] Autre est encore la vertu de l'enfant, autre celle du vieillard ( SOCRATE. Il semble, Ménon, que j'ai un bonheur singulier : je ne te demande qu'une seule vertu, et tu m'en donnes un essaim tout entier. ( ) Mais quoiqu'il y ait beaucoup de vertus et qu'il y en ait de plusieurs espèces, elles ont toutes un caractère commun par lequel elles sont vertus ; et c'est ce caractère que celui qui doit répondre à la personne qui l'interroge, doit avoir en vue, pour lui expliquer ce que c'est que la vertu. [...]
[...] MÉNON. Nécessairement. SOCRATE. La femme et l'homme, pour être bons, ont donc besoin des mêmes choses, à savoir de la justice et de la sagesse ? MÉNON. Cela est évident. SOCRATE. Mais quoi ! L'enfant et le vieillard, s'ils sont déréglés et injustes, seront-ils jamais bons ? MÉNON. [...]
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