<i>Cet extrait est un chapitre entier de enfance. L'auteur envisage ici des moments passés chez son père à Paris. C'est un passage qui se remarque dans la mesure où elle semble vouloir reconstruire le souvenir de moments heureux. Il faut exactement retranscrire la sensation éprouvée à ce moment là. Cet objectif va se doubler d'une interrogation primordiale sur les limites de [...]</i>
[...] La douceur est nuancée avec la violence du sentiment dont elle est imprégnée. Nous avons une vague de fond qui arrive très violement, c'est une sorte de possession : la joie l'envahit. La petite fille se fond dans cette atmosphère. Le décor est dans un premier temps planté, puis ensuite l'enfant fusionne avec. III / dire l'indicible : Ecrire son enfance c'est en quelque sorte la faire revivre, retrouver la mémoire, c'est retrouver son état d'enfance. La narratrice va s'interroger sur les moyens du langage : il s'agit de coller au plus juste à ce moment là tel qu'il a été. [...]
[...] Dans le deuxième paragraphe l'auteur installe le décor et fait part de nombreuses hésitations, cela n'est pas à prendre comme un brouillon, mais c'est une véritable démarche d'écrivain. L'ensemble est d'une grande simplicité, mais parfaitement construit. Conclusion : Nathalie Sarraute cherche à retrouver des instants uniques et essentiels dans la mesure où ils sont inscrits en elle (coté impalpable). Cette recherche de la sensation renvoie à la pureté enfantine. A travers ce texte l'auteur soulève un problème fondamental propre à l'autobiographie : Quels mots utiliser pour coller au plus proche avec la réalité ? [...]
[...] Commentaire du passage dans le jardin du Luxembourg de Enfance. De : «Pourquoi faire revivre cela, sans mot qui puissent parvenir à capter, à retenir ne serait-ce qu'encore quelques instants ce qui m'est arrivé . A : je suis en eux sans rien de plus, rien qui ne soit à eux, rien à moi. Introduction : Cet extrait est un chapitre entier de enfance. L'auteur envisage ici des moments passés chez son père à Paris. C'est un passage qui se remarque dans la mesure où elle semble vouloir reconstruire le souvenir de moments heureux. [...]
[...] C'est dans le deuxième paragraphe que le cadre narratif est posé : lieu et place précise. Ce cadre résume l'enfance, toutes les conditions sont réunies pour laisser place au bonheur. Le décor est simple, il s'agit de développer une atmosphère propice au bonheur. II / Sentir ressentir Le registre de l'impalpable du bonheur et du sensitif est ici présent. Le champ lexical de la perception est important (capter, écouter, regarder). L'enfant n'agit pas,elle observe. Ce bonheur est sensuel au niveau tactile et visuel. [...]
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