Exposé de français sur L'encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Qu'est-ce que L'encyclopédie ? Dans quel but et dans quel contexte fut-elle rédigée ?
[...] EXPOSE SUR L'ENCYCLOPEDIE DE DIDEROT ET D'ALEMBERT SOMMAIRE : INTRODUCTION I. LA DEMARCHE ENCYCLOPEDIQUE II. LA BATAILLE ENCYCLOPEDIQUE: A. LE PREMIER VOLUME (1751) B. L'AFFAIRE DE L'ABBE DE PRADES (1752) C. LA PROTECTION DE MALESHERBES D. L'ARRET DE 1759 a. LES CACOUACS b. LA RETRAITE DE D'ALEMBERT (1758) c. [...]
[...] Sous ce nom mystérieux, ce dernier ridiculise une dangereuse peuplade acharnée contre la morale, la religion, l'État : c'était, textes à l'appui, présenter l'Encyclopédie comme l'œuvre d'un parti organisé et hostile au gouvernement. b. LA RETRAITE DE D'ALMEBERT (1758) Écœuré par ces polémiques et s'estimant mal rétribué d'Alembert bondonne. Son article sur Genêve inspiré de Voltaire, avait provoqué la brouille de Rousseau avec les philosophes. D'Alembert entraînait avec lui Duclos et Marmontel. Heureusement pour Diderot l'inlassable chevalier de Jaucourt, prêt à tous les dévouements, va le seconder jusqu'au bout. c. INTERDICTION DE L'ENCYCLOPEDIE. En 1758, nouvelle tempête à propos de l'ouvrage matérialiste De l'Esprit d'Helvétius. [...]
[...] C'est ainsi qu'en 1765 les dix derniers volumes peuvent être distribués. Toutefois, Le Breton fera un séjour d'une semaine à la prison de la Bastille pour avoir envoyé clandestinement quelques exemplaires à Versailles. Les deux derniers volumes des planches paraissent sans difficulté en 1772. Panckoucke publiera encore un Supplément de 4 volumes et un tome de planches. Une Table alphabétique paraîtra en deux volumes, en 1780. L'édition originale fut rapidement suivie de rééditions, d'adaptations voire d'éditions pirates. Ainsi, si la première édition fut tirée à 4225, ce sont près de 24000 exemplaires des différentes éditions qui avaient été vendus au moment de la Révolution française. [...]
[...] CONCLUSION La Grande Encyclopédie de Diderot et d'Alembert n'est pas née du néant au milieu du XVIIIe siècle. Elle est le produit de tout un mouvement intellectuel qui trouve sa source dans la Renaissance et peut-être même plus loin, dans les vastes compilations médiévales où la science antique était réduite en fragments alphabétiques. Les grands dictionnaires français à vocation encyclopédique rédigés avant celui de Diderot et d'Alembert étaient l'œuvre d'un seul homme. Tel ne fut pas le cas de l'Encyclopédie l'entreprise fut collective : la manufacture encyclopédique La décision ne fut pas le fait des codirecteurs, mais plutôt des libraires associés pressés d'en finir avec le nouveau Chambers Si l'Encyclopédie, eut quelques puissants amis, elle se trouva surtout affrontée à des forces qui, pour des raisons multiples, rêvaient sa perte. [...]
[...] Les Encyclopédistes formant une armée de philosophes se retrouvent chez Mme Du Deffand, chez Mme Geoffrin, et surtout chez d'Holbach. D.L'ARRET DE 1759 Mais les dévots ne désarment pas : à propos de l'attentat de Damiens contre le roi (janvier 1757), le parti dévot saisit l'occasion de signaler le laxisme de la censure et démontre que le but de l'Encyclopédie est d'ébranler le gouvernement et la religion. Il obtient une surveillance plus étroite de la librairie. a. LES CACOUACS. Fréron et ses amis redoublent leur campagne de pamphlets : Les petits lettres sur de grands philosophes de Palissot et surtout Les Cacouacs de Moreau. [...]
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