Tout d'abord, ce texte est une description surréaliste de la nature :
parce que l'auteur et le contexte d'écriture ramènent au mouvement surréaliste. En effet, le surréalisme est le mouvement le plus important au XXème siècle. C'est en 1924 qu'on voit naître une théorie surréaliste faite par le chef de ce courant et c'est ainsi que, entre 1924 et 1928, le surréalisme connaît son moment d'activité le plus intense, son apogée (...)
[...] De plus, au vers 3-4 et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu c'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu le poète dépend complètement du regard de la femme puisque celui-ci a oublié sa vie avant elle. De plus, au vers 14 le monde entier dépend de tes yeux purs est l'affirmation que, non seulement, le poète mais aussi le monde a besoin du regard de la femme aimée. Et enfin dans le dernier vers et tout mon sang coule dans tes veines le sang qui est le symbole de vie ne coule plus dans le cœur du poète mais dans les yeux de sa muse c'est ainsi que ces yeux deviennent sa raison de vivre. [...]
[...] Enfin, la forme u texte crée une musique une mélodie cela est dû au vocabulaire mais aussi au rythme. En effet, même si les vers sont irréguliers, le poème n'est plus en désordre. On retrouve 9 strophes de 5 vers qui sont à la fois des alexandrins, des décasyllabes et des octosyllabes. De plus, on retrouve fréquemment une césure à l'hémistiche comme par exemple roseaux du vent, sourires parfumés cela provoque un rythme binaire. On remarque aussi que les rimes sont rares mais on peut relever de nombreuses allitérations et assonances, comme par exemple douceur jour mousse source des couleur rosée roseaux paille des astres regards Les mots semblent ainsi glisser à la suite les uns des autres en reprenant les mêmes douces sonorités ce qui crée un musicalité et rend le texte harmonieux. [...]
[...] Pour terminer, l'absence de verbes conjugués donne une dimension intemporelle et immortelle au texte et à l'amour. En effet, ce texte est une expansion de groupes nominaux, il fonctionne par juxtaposition. De plus entre le premier et le dernier vers s'établit un parallèle qui donne une structure circulaire au poème et cela fait encore référence au regard de la femme et produit ainsi un effet de boucle qui rend le poème immortelle, qui recommence et ne s'arrête jamais. Pour conclure, Eluard célèbre la femme dont il est amoureux et l'amour est l'in des thèmes prédominants chez les surréalistes, grâce à la description de ses yeux. [...]
[...] C'est ainsi que, dans une première partie, nous verrons que ce texte est une description surréaliste de la nature, puis, dans une seconde partie, que ce texte est un poème lyrique qui exprime des sentiments personnels et enfin, dans une dernière partie, que ce texte exprime la dépendance du poète face au regard de la femme. Tout d'abord, ce texte est une description surréaliste de la nature : Parce que l'auteur et le contexte d'écriture ramènent au mouvement surréaliste. En effet, le surréalisme est le mouvement le plus important au XXème siècle. C'est en 1924 qu'on voit naître une théorie surréaliste faite par le chef de ce courant et c'est ainsi que, entre 1924 et 1928, le surréalisme connaît son moment d'activité la plus intense, son apogée. [...]
[...] Et c'est précisément pendant cette période prospère du surréalisme que, en 1926, ce texte fut écrit par Paul Eluard l'un des écrivains qui fut un véritable pilier pour ce mouvement. Ensuite, on retrouve le champ lexical de la nature comme au vers 6 feuille de jour et mousse de rosé ou au vers 7 roseaux du vent, sourires parfumés Ce sont simplement des groupes nominaux juxtaposés et cela invite donc au rêve. De plus, on remarque que les quatre autres éléments naturels sont évoqués dans ce texte à travers des mots comme rosée au vers 6 qui représente l'eau, vent au vers 7 qui fait référence à l'air, feuille au vers 6 qui évoque la terre et enfin astre au vers 7 qui rappelle le feu. [...]
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