L'éloge et le blâme appartiennent au discours argumentatif. L'éloge célèbre et le blâme condamne : forcément subjectif car l'éloge valorise, idéalise alors que le blâme discrédite pour inspirer le dégoût et le rejet (...)
[...] La sensibilité est donc mise en jeu. Le pathétique naît pour le lecteur ou le spectateur de la découverte de situations inhumaines qui touchent de près parce qu'elles atteignent des gens communs et non des héros. Le pathétique veut inspirer la pitié. Ce n'est pas l'accumulation de malheur qui crée le pathétique mais la perception qu'il existe de grandes douleurs imposées à des êtres qui n'en portent aucune responsabilité. [...]
[...] Introduction L'éloge et le blâme appartiennent au discours argumentatif. L'éloge célèbre et le blâme condamne : forcément subjectif car l'éloge valorise, idéalise alors que la blâme discrédite pour inspirer le dégoût et le rejet. Les genres de l'éloge : - le plaidoyer - l'oraison funèbre - l'apologue (discours défendant une personne ou un fait controversé) - le blason (poème idéalisant une partie du corps féminin) Procédés : lexique valorisant, superlatif et comparatif de supériorité, phrases exclamatives ou interrogatives Les genres du blâme : - réquisitoire (opposé du plaidoyer) - pamphlet (texte très court visant une personnalité) - caricature - corrélatif (contre- blason) Procédés : raillerie, satire ou ironie : superlatifs et comparatifs d'infériorité, phrases exclamatives lorsqu'elles soulignent l'indignation ou la colère du narrateur Les formes mixtes : Eloge et blâme peuvent s'exprimer dans le portrait : visée argumentative (s'insère dans le récit) : sympathie ou antipathie. [...]
[...] Le registre lyrique Le lyrisme renvoie à tout ce qui est l'expression des sentiments personnels, des émotions, que cela se rattache au bonheur ou au malheur. Il n'est pas spécifique à la poésie. Indices de présence du lyrisme dans un texte : - la présence et l'importance du je (importance de ce que ressent celui qui parle) - le champ lexical de l'affectivité (extériorisation des sentiments) - les interjections (élans d'enthousiasme ou de désespoir) - les rythmes, les structures des phrases et les sonorités (ruptures : fortes émotions, parallélisme : rapproche certains éléments pour faire apparaître leurs différences) - les figures de rhétorique : comparaison, métaphore, allégorie = sensibilité bouleversée, anaphore insiste sur la force des choses et sur la permanence des sentiments et des chocs, l'hyperbole les grandit et les souligne. [...]
[...] Les procédés : - les figures d'opposition (oxymore, antithèse, antiphrase, chiasme) - les connotations et les disproportions (exagération) - la fausse logique (exemple Et ils ont le nez si écrasés qu'il est impossible de les plaindre Montesquieu) un raisonnement en apparence bien construit mais qui ne l'est pas. Le résultat de l'ironie est une distorsion, un décalage qui surprend et provoque des réactions. Les fonctions : - créer une surprise : l'ironie déconcerte parce qu'elle est inattendue - faire réfléchir pour remettre en question L'ironie apparaît donc comme un instrument qui réveille qui suscite la réflexion, la prise de conscience. Elle devrait entraîner un changement dans les manières de penser dans la mesure où elle ridiculise certains clichés. [...]
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