Commentaire composé de Français de la Scène 6 de l'Acte II d'Electre, écrit par Giraudoux. Avant cette scène Clytemnestre a fini par avouer a sa fille qu'elle avait un amant. Electre, la presse de dire son nom. Clytemnestre n'a pas le temps de lui répondre. Surviennent Agathe et le président, en pleine scène de ménage.
[...] Le vocabulaire est empreint de sensualité : léché les mains les lèvres souler s'oppose à purifier les allusions d'Agathe sont autant d'insulte et Dieu sait L'ambroisie d'une nourriture des dieux. Indirectement l'amant est comparait a Dieu. L'amant purificateur envers son mari qui est un être abject. Ce passage se situe à un moment essentiel de l'action. Il ne prend en effet tout son sens qu'en fonction de la scène précédente dont il est un écho, et que par rapport à la suite de l'intrigue dont il est une préfiguration. [...]
[...] Agathe met Electre sur la piste de la haine conjugale. C'est paradoxalement en se faisant le porte parole de toute les femmes, parmi lesquelles Electre refusait jusqu'ici de se compter (acte II scène qu'Agathe rejoint Electre, la non marié qu'ai Electre est aidée par une proclamation sur la vérité des épouses Conclusion Le comique dans cette scène est finalement secondaire. Agathe se déclare ici. Elle déclare dans sa nature profonde et son exemple sera contagieux. Cette scène d'autre part est très importante par rapport à la scène précédente et pour la suite de l'action. [...]
[...] Il s'agit d'un discours féministe, décalé pour l'époque (anachronisme). Notons les différents indices personnels qui marquent la généralisation : nous pronom personnel, et toutes nous, nous consumons nos adjectif possessif nos maris nos cœur Le verbe falloir employer deux fois, marque la contrainte. Les verbes ont un sens péjoratif, les adjectifs sont dépréciatifs ou négatifs : nous, nous consumons et plus nos maris insuffisant, ignoble cigara (ignoble mari). Agathe souligne l'avertissement des femmes envers leurs seigneurs et maitres en 1 parlant de cet asservissement dans la vie quotidienne, dans les gestes banals tel que la préparation des repas puis la cérémonie du cigara après le repas. [...]
[...] Qui est ce ? dans l'un et l'autre cas, pour Clytemnestre (Egisthe). Agathe, en fait, exprime une haine, que Clytemnestre n'a jamais pu clamer. Electre ne s'y trompe pas, qui dit a Clytemnestre juste après le passage étudier J'ai trouvé, mère, j'ai trouvé Plus loin également elle ajoute Ecoute mère, écoute toi, c'est toi qui parle Agathe dit tout haut ce que Clytemnestre pense tout bas. Sans le savoir, Agathe est en train de fournir à Electre une des clés de l'enquête que celle ci mène sur la mort de son père. [...]
[...] Elle entonne la chanson des épouses : c'est un cri de haine et de dégout, a l'égard de son mari et de tous les maris en général. Plan de la scène Nous privilégierons les axes suivants : le discours féministe d'Agathe, un comique grinçant, et une scène clés. Explication I. Le discours féministe d'Agathe Nous avons d'abord une série de tirade courte, qui souligne la brutalité de la confrontation comme les otylomities. Agathe, qui s'opposait jusqu'à lors à Electre (confère acte I scène passe dans son camp. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture