Dans l'acte I, scène 9, Egisthe annonce le retour d'Oreste comme une menace, ce qui a permis à Clytemnestre de reconnaître Oreste mais c'est à la scène 11 que s'établit le dialogue entre la mère et son fils. Registre pathétique, rencontre placée sous le signe de la distance exprimant la séparation imposée par le destin ...
[...] quand elle veut forcer l'aveu de son fils. Chacun correspond totalement aux rêves de l'autre sur le plan physique. - Si Oreste reconnaît la beauté physique de sa mère, il refuse sa maternité : il ne peux plus croire aux sentiments maternels chez une femme si cruel avec lui La mère dont il a été privé ne peut que demeurer un fantasme. Il veut garder ses distances afin que l'illusion demeure. S'il s'approche de Clytemnestre, la réalité ferait fuir le fantôme. [...]
[...] Rencontre placé sous la haute surveillance des trois figures du destin. Une scène d'opposition - Scène de rencontre placée sous le signe de l'affrontement car les deux personnages s'affrontent : - par la modalité du discours : Clytemnestre interroge/Oreste déclare (=>coïncidence mots/gestes chez Oreste) - lexique de l'éloignement chez Oreste : chasser . à distance et Clyt. : de bien loin ; différent de la volonté de Clytemnestre je m'approche de près =>Opposition qui est marquée par les articulations logiques pourtant moi non du moins - syntaxe : - c'est toi . [...]
[...] Opposition entre le présent utilisé par Clyt. alors qu'Oreste utilise le futur, il interdit à Clyt. d'oublier le passé ; le présent qu'elle veut vivre lui est interdit. - Electre sentinelle : importance du lexique du temps, une minute et au milieu de la nuit Elle rappelle à Oreste et à Clytemnestre qu'ils vivent dans un destin tragique, dans un monde tragique. La haine doit l'emporter sur le bonheur et le présent ne peut pas faire l'économie du passé. Une minute = revoit au temps accéléré, urgence de la vengeance, métaphore du guichet qui apparente Electre à une joaillière, elle personnifie la fatalité ce qui fait que Oreste et Clyt. [...]
[...] Ironie cruelle de la dernière réplique (ce que moi j'ai mi : Electre dit que Clyt. peut toujours fuir, mais qu'ils la retrouveront toujours et qu'elle n'échappera pas à son destin). - L'intervention des petites Euménides qui soulignent le départ tragique de Clyt. et propose un écho parodique. Elles soulignent l'impossible réconciliation avec la répétions du mot adieu elles dévoilent la vérité. Conclusion : La fatalité toute puissante s'accomplit à travers des Euménides pour transformer les retrouvailles en adieu. L'amour est rendu impossible pour le destin. [...]
[...] Le passé composé marque la douleur de l'abandon. Ce reproche ressemble à celui d'Electre (p.42) : Clyt. est accusée d'être une mauvaise mère. Clytemnestre manifeste le désir de dialogue, elle recherche une proximité physique et elle désigne Oreste par le lien qui l'unit à elle. Elle utilise mon fils trois fois et doux Les termes qu'elle emploie sont laudatifs (louange) doux, souverains, tu n'as pas l'air cruelle - Opposition entre Clytemnestre et Electre Electre dénonce l'attitude de sa mère comme une comédie, un mensonge ignoble comédie maternelle, quelle comédie joues-tu ? [...]
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