Le roman commence le 15 septembre 1840, sous la Monarchie de Juillet. Frédéric Moreau, le héros, 18 ans, nouvellement bachelier, prend le bac pour s'en retourner chez sa mère, qui habite Nogent-sur-Seine ; il médite sur de nombreux projets qui resteront lettre morte : « Frédéric pensait à la chambre qu'il occuperait là-bas, au plan d'un drame, à des sujets de tableaux, à des passions futures ».
Bientôt, il rencontre Jacques Arnoux, propriétaire de la revue L'Art Industriel à Paris ; c'est alors qu'il aperçoit sa femme : « Ce fut comme une apparition » ; une toute petite fille, Marthe, l'accompagne ; Frédéric a le coup de foudre pour Marie Arnoux, qu'il ne cessera jamais d'aimer. Très vite, Arnoux apparaît comme un personnage plutôt antipathique, très attaché à l'argent, multipliant les bonnes affaires.
Frédéric idéalise totalement Mme Arnoux : « Elle ressemblait aux femmes des livres romantiques. Il n'aurait voulu rien ajouter, rien retrancher à sa personne. L'univers venait tout à coup de s'élargir. Elle était le point lumineux où l'ensemble des choses convergeaient (…) ». Frédéric entend tout faire pour se lier aux Arnoux. Cependant, sa mère « nourrissait une haute ambition pour son fils », veut en faire un homme politique de renom. Il doit bientôt quitter sa mère pour retrouver un de ses plus chers amis, Deslauriers.
[...] Les autres s'évertuent pour la richesse, la célébrité, le pouvoir ! Moi, je n'ai pas d'état, vous êtes mon occupation exclusive, toute ma fortune, le but, le centre de mon existence, de mes pensées. Je ne peux pas plus vivre sans vous que sans l'air du ciel ! ( ) Ils passent de plus en plus de temps ensemble, sans jamais s'appartenir» ; il rêve d'une vie exclusivement consacrée à l'amour. Un jour, il investit dans un appartement parisien afin d'y retrouver Mme Arnoux, à laquelle il a donné rendez-vous ; mais jamais elle ne vint. [...]
[...] La mère de Frédéric l'engage à cultiver ses relations, notamment les Dambreuse, auquel il demande bientôt de le recommander auprès du garde des Sceaux. Chez les Dambreuse, Frédéric entend des hommes prôner la monarchie, déclarant que la République était impossible en France» ; Martinon est de ceux-là. Dambreuse conseille à Frédéric de miser sur les affaires plutôt que sur la politique, afin de faire plus facilement fortune ; Frédéric se voit déjà riche. Déjà il commence à se demander s'il ne serait pas bon de tenter de devenir l'amant de Mme Dambreuse Rosanette donne rendez-vous à Frédéric, mais, au dernier moment, ne peut le recevoir, étant déjà occupée avec son amant Delmar, qui este également l'amant de Mlle de Vatnaz. [...]
[...] Chapitre 2 Mille différences de caractère et d'origine séparent les deux amis. Deslauriers apprend à Frédéric que, par manque d'argent, ils ne pourront réaliser un projet qui leur été cher : vivre ensemble à Paris. C'était le premier de ses rêves qui s'écroulait : l'éducation commence. Frédéric lit de nombreux romans d'amour, passionnés ; Deslauriers est beaucoup plus porté sur la politique, déclarant à ‘l'envie qu'un nouveau 89 se prépare» ; il conseille à Frédéric de réussir, comme Rastignac dans La Comédie humaine, par les femmes, et s'attache constamment à le secouer : Ton désespoir est bête». [...]
[...] L'Éducation sentimentale I. Première partie Chapitre 1 Le roman commence le 15 septembre 1840, sous la Monarchie de Juillet. Frédéric Moreau, le héros ans, nouvellement bachelier, prend le bas pour s'en retourner chez sa mère, qui habite Nogent-sur-Seine ; il médite sur de nombreux projets qui resteront lettre morte : Frédéric pensait à la chambre qu'il occuperait là-bas, au plan d'un drame, à des sujets de tableaux, à des passions futures Bientôt, il rencontre Jacques Arnoux, propriétaire de la revue L'Art Industriel à Paris ; c'est alors qu'il aperçoit sa femme : Ce fut comme une apparition ; une toute petite fille, Marthe, l'accompagne ; Frédéric a le coup de foudre pour Marie Arnoux, qu'il ne cessera jamais d'aimer. [...]
[...] ) Les vieux espoirs de réussite dans le monde politique refont surface ; Frédéric se voit ministre et se convainc qu'il parviendra à être l'amant de Mme Arnoux. Hélas, la mère de Frédéric lui apprend une triste nouvelle : ils sont ruinés. C'est alors qu'il perçoit la fille de M. Roque (12 ans), Louise. Chapitre 6 La mère de Frédéric parvient à garder son fils à Nogent, même s'il se désole de ne plus pouvoir revoir Mme Arnoux ; il se lie d'amitié avec Louise. Trois années passent, dans l'inaction. [...]
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