Écriture d'une nouvelle fantastique, écriture d'invention, Thomas Anderson, voisin inconnu, immeuble, piano
Mon nom est Thomas Anderson. J'ai trente-deux ans. Je travaille dans des bureaux de la Poste et plus précisément, je m'occupe des colis. Je suis plutôt grand et je me trouve assez intelligent. Les gens me disent que mon principal défaut est de ne croire en rien. C'est vrai, je ne crois que ce que je vois. J'habite à l'avant-dernier étage d'un immeuble. Mon appartement est petit et je suis célibataire. Je n'ai pas d'enfants, heureusement ! Je connais tous mes voisins à part celui du dessus. Il m'intrigue celui-là, car je ne l'ai jamais vu. Le jour où j'étais arrivé dans l'immeuble, je m'étais présenté à mon entourage, mais quand j'étais allé sonner chez ce voisin mystérieux, personne ne m'avait répondu et pourtant ! Il y avait forcément quelqu'un puisqu'on jouait du piano ! Enfin, je m'étais juré d'en savoir plus.
[...] Mon corps se remplit d'une folle envie de faire du piano. De jouer sur ce piano. Je m'assis sur le siège, posai mes doigts sur les touches. Je le savais, je ne connaissait rien au piano et pourtant, mes mains vagabondaient sur le clavier, jouant des morceaux tous plus compliqués que les autres. Je passais avec une facilité déconcertante de Mozart à Bach. Que c'était agréable ! Soudain, je me mis à avoir peur, peur de moi-même. Tout ce qui se passait là, c'était impossible ! [...]
[...] Je restai là, à écouter, pendant quelques minutes. Puis, je me dis qu'il n'avait pas dû m'entendre. A ma grande surprise, la porte n'était pas fermée J'hésitai, mais entrai finalement dans l'appartement, m'attendant à voir ce fameux voisin jouer au piano. A l'intérieur, je fus étonné de voir que tout était sale, couvert de poussière. On aurait dit que cela n'avait pas était nettoyé depuis des siècles ! Dans l'entrée, un grand couloir partait, sans doute en direction de la pièce principale. [...]
[...] C'était une chute interminable dans le noir total. J'étais fou ! Tout à coup, je ralentis et fermai les yeux quand je les ouvris, j'étais devant la porte de l'appartement du voisin. J'avais rêvé ! J'étais soulagé ! Je voulus ouvrir la porte, mais je vis qu'elle était fermée à clé. C'était étrange. A ce moment-là, je m'aperçus que ma main était vide ! Le colis avait disparu ! Où est-ce que j'avais bien pu le mettre ? Pourtant, j'étais sûr de ne l'avoir posé nul part. [...]
[...] Il m'intrigue celui-là, car je ne l'ai jamais vu. Le jour où j'étais arrivé dans l'immeuble, je m'étais présenté à mon entourage, mais quand j'étais allé sonner chez ce voisin mystérieux, personne ne m'avait répondu et pourtant ! Il y avait forcément quelqu'un puisqu'on jouait du piano ! Enfin, je m'étais juré d'en savoir plus. Un jour, à la Poste, je vis un colis destiné à un, certain Horace Venbuck. Je regardai l'adresse et je m'aperçus qu'elle correspondait à celle du voisin inconnu Je me proposai de le lui porter expliquant à mon supérieur et à mes collègues qui c'était : mon voisin du dessus. [...]
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