Fiche de lecture: Ecrits sur l'histoire de Fernand Braudel
Plan:
I Biographie de l'auteur
II Questions posées par l'auteur
III Postulats
IV Hypothèses
V Mode de démonstration
VI Résumé
VII Commentaires
VIII Actualité de la question
[...] Cela était fait pour passer directement aux éléments inconscients ou peu conscients, pour voir les lois de structures les plus générales. TEMPS DE L'HISTORIEN, TEMPS DU SOCIOLOGUE Les historiens ne sortent jamais du temps de l'histoire. Les durées que les historiens distinguent sont solidaires les unes des autres. Pendant le travail les parties données du temps s'unissent dans un tableau entier. Pour l'historien tout commence par le temps et tout finit dans le temps, le temps pour lui est un facteur extérieur aux hommes, le temps est mesure. [...]
[...] III Postulats L'histoire dépend de conditions sociales concrètes. «L'histoire est fille de son temps.» Le métier de l'histoire n'est pas un travail calme et assuré, au contraire l'histoire demande l'analyse globale. Les hommes font l'histoire, mais à son tour l'histoire fait les hommes et façonne leur destin. La vie est l'école de l'histoire. Pour une méthodologie commune des sciences de l'homme il est indispensable une pluralité du temps social (passé et actualité). L'histoire est la somme de toutes les histoires possibles - une collection de métiers et de point de vue, d'hier, d'aujourd'hui, de demain. [...]
[...] Ensuite Braudel passe à l'analyse des oeuvres de Alfred Sauvy. Dans ses études du domaine de la démographie Alfred Sauvy s'appuie d'abord sur l'économique et puis sur le social. L'auteur fonde son étude en un modèle des relations entre les changements de la population et le volume des ressources (ce que correspond au niveau de la production défini). L'auteur s'adresse aux questions de la démographie qui sont globales - il tente de créer un modèle général de la population. En créant les modèles pour les études pareilles il est nécessaire de révéler toutes les directions du social, en outre, il est nécessaire d'utiliser les études des autres sciences sociales (l'économie, la géographie, l'anthropologie, la sociologie, l'histoire). [...]
[...] Par exemple, le trafic de Séville avec l'Amérique de 1504 à 1650 qui est décrit en volume et en valeur on peut appeler la pareille série - elle présente «une masse continue de données chiffrées». L'Atlantique dans ce livre apparaît comme un espace arbitraire (des Antilles à l'embouchure du Guadalquivir), ainsi cet espace ne représente pas un espace géographique, mais elle montre la réalité définie humaine. En dehors de cela, l'auteur étudie les deux espace opposés - la Méditerranée et l'Atlantique. [...]
[...] Souvent l'histoire et la sociologie travaillent ensemble. Pour Braudel la sociologie et l'histoire sont une seule aventure de l'esprit, elles sont les seules sciences globales, capables d'élaborer n'importe quel moment de la vie. Au cours du travail dans une de ces sphères on ne peut pas exclure l'autre. Dans la sociologie et dans l'histoire il y a une multitude de domaines parallèles (par exemple, la sociologie de la connaissance et l'histoire des idées, la micro-sociologie et l'histoire événementielle), en outre souvent ils utilisent le pareil vocabulaire (historien - la crise structurale, sociologue - la crise structurelle). [...]
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