Économie de l'environnement - Annie Vallée
[...] Si cette substitution est possible, l'accumulation du capital reproductible doit compenser l'épuisement des ressources naturelles. La génération présente offre alors une compensation aux générations futures. L'actualisation est donc toujours défavorable aux génération futures et la génération présente ne pouvant se sacrifier, il est clair que l'arbitrage entre croissance économique et volonté de préserver l'environnement n'est pas aisé. Alors plutôt que de se livrer à des manipulations hasardeuses du taux d'actualisation, ne serait-il pas plus simple de l'intégrer directement dans l'analyse coût avantage ? [...]
[...] De sorte que l'efficacité d'une politique de taxation pigouvienne devient bien plus faible et incertaine. L'homme qui apporta une solution aux problèmes de cette politique se nomme R. H. Coase. Etudiant la politique pigouvienne il en vint à créer sa propre solution : la création d'un marché d'externalités. Pour lui les effets externes ne sont pas le fait de défaillances du marché mais la simple conséquence de l'absence de droits de propriété sur le droit commun qu'est l'environnement. Ainsi le théorème de Coase peut se définir ainsi : si les droits de propriété sont bien définis, condition préalable à tout possibilité de transaction, et si les coûts de transaction sont nuls, alors les agents corrigent spontanément les externalités. [...]
[...] Elle permet aussi d'ajuster les politiques d'environnement en aidant à fixer des taux de redevances ou d'écotaxes. Avec l'apparition d'un droit à l'environnement, l'évaluation économique est aussi de plus en plus demandés par les tribunaux chargés de déterminer les responsabilités et les dommages dans les litiges provoqués par des atteintes à l'environnement. L'un des fondements de l'évaluation économique est la référence aux préférences individuelles. Celles-ci s'expriment à travers le consentement à payer des individus pour obtenir ou pour empêcher une action d'amélioration ou de diminution de la qualité de l'environnement. [...]
[...] Il dépend comme nous l'avons vu des fonctions de coûts de pollution et de dépollution. Toute modification de l'une de ces fonctions engendre donc une variation du niveau de la pollution optimale. Tout ceci s'illustre en supposant successivement que l'une des fonctions de coût varie et que l'autre reste inchangée. Supposons dans un premier temps que les coûts de dépollution restent constants alors apparaît le schéma suivant : Supposons désormais que ce soit la fonction de dommage qui reste constante, alors le modèle théorique de détermination de l'objectif de pollution ou de dépollution peut-être représenté ainsi : Les conditions de détermination de l'optimum : la connaissance des fonctions de coût de pollution et de dépollution : # Les fonctions de coût de dépollution : Les fonctions de coût de dépollution sont la plupart du temps discontinues et exponentielles. [...]
[...] Ou de subventionner les efforts faits dans le domaine de la protection de l'environnement. Peuvent aussi être mises en place l'application de politiques de droits ou redevances d'utilisation visant à préserver durablement les ressources naturelles. Ainsi les instruments réglementaires sont souvent combinés aux instruments économiques. C'est la réglementation de toutes activités pouvant atteindre l'environnement et ses ressources. La pollution atmosphérique : les politiques applicables aux secteurs de l'énergie : Les subvention tout d'abords qui sont accordées aux secteurs de l'énergie et des transports sont importantes et ont un effet nuisible sur l'environnement. [...]
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