Nous sommes à la fin de l'année 1834, dans la salle d'armes de M. Grisier. À l'arrivée d'un ami du narrateur, celui-ci rappelle les différentes circonstances (à Fluelen ; aux bains de Pfeffers ; à Baveno, près du lac majeur) dans lesquelles il a rencontré Alfred de Nerval, ce « vieil ami de quinze ans », au bras d'une jeune femme mystérieuse, qui, à chaque fois, a esquivé la rencontre avec le narrateur. À chaque entrevue, ce dernier a eu le sentiment d'avoir déjà rencontré la jeune femme longtemps auparavant, dans un autre contexte, mais aucun souvenir précis ne revient à sa mémoire. Enfin, à Sesto Calendo, le narrateur a découvert la tombe de cette mystérieuse jeune femme, avec pour seule inscription : Pauline (...)
[...] Horace : J'ai tout étudié philosophie, droit et médecine ; j'ai fouillé le cœur des hommes, je suis descendu dans les entrailles de la terre, j'ai attaché à mon esprit les ailes de l'aigle pour planer au dessus des nuages ; où m'a conduit cette longue étude ? au doute et au découragement. Je n'ai plus, il est vrai, ni illusion ni scrupule, je ne crains ni Dieu ni Satan ; mais j'ai payé ces avantages au prix de toutes les joies de la vie. p.111. [...]
[...] Notre bonheur, j'en suis certaine, tient à la pureté de nos relations. p.177. F. Alfred, personnage représentatif du mal du siècle Rentier, sans activités, il est caractérisé par son désœuvrement : il est représentatif des jeunes gens des années 1820-1830 pour lesquels l'avenir paraît bouché : la politique se fait sans eux, l'histoire ne leur offre pas de perspectives à leur mesure, le monde des affaires ne les intéresse pas Il leur reste les voyages, la vie mondaine, l'amour, et l'art pour ceux qui en sont capables. [...]
[...] c'est que vous ne pouvez pas dire comme moi tout l'effet que vous produisîtes dans ce monde ( La princesse se leva, vous prit par la main, et vous conduisit presque en victime à cet autel de la mélodie : dites-moi encore pourquoi, en vous voyant si confuse, eus-je un sentiment de crainte comme si vous étiez ma sœur, moi qui vous avais vue depuis un quart d'heure à peine. Oh ! je tremblai plus que vous peut-être. ( ) Je ne vous applaudis pas, je pleurai. p.85-86. Le désordre des sentiments de Pauline après avoir découvert le billet d'Horace disant Vous m'aimez. : Je passai une nuit affreuse, une nuit de sanglots et de larmes. p.115. La longue lettre d'Horace exposant ses sentiments à Pauline p.118-120. [...]
[...] Chapitre X (p.124-133) Pauline et Horace se marièrent en novembre. Horace présenta à Pauline deux amis : Max et Henri. L'hiver se déroula de manière heureuse, entre bals et fêtes. En juin, Max et Henri rejoignirent le jeune couple à la campagne. Quelques jours après, Horace annonça à Pauline qu'il devait s'absenter trois mois avec ses amis pour participer à des parties de chasse en Normandie. Il expliqua à Pauline qu'elle ne pouvait l'accompagner au château de Burcy en raison de la vétusté de la demeure. [...]
[...] le goût des romantiques pour la nature déchaînée, ex : Turner, Tempête de neige en mer) : p.43-45. La déclaration d'amour de Pauline à Alfred, au milieu de la nature : Hélas ! que puis-je maintenant pour votre bonheur ? dit Pauline ; vous aimer ? . Alfred, en face de ce lac, de ces montagnes, de ce ciel, de toute cette nature sublime, en face de Dieu, qui les a faits, oui, Alfred, je vous aime ! p.202. Le désir de Pauline d'être enterrée en Italie, au milieu d'un jardin p.208 B. [...]
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