Commentaire d'un extrait de l'article « Philosophe » de l'Encyclopédie de Dumarsais. Celui-ci est entièrement rédigé et construit en trois parties avec l'intégralité de l'extrait étudié. Il s'étale sur cinq pages environ au format Word et comprend 1850 mots.
[...] Cette opposition se double d'une image : celle des ténèbres et du flambeau. Elle met en évidence une nouvelle qualité du philosophe qui le différencie des autres : celle d'être un guide grâce aux lumières de cette raison. Les philosophes et deux catégories d'homme spécifiques : les grands et les philosophes ordinaires L'extrait offre deux catégories de référence dans l'analyse du philosophe et plus précisément en ce qui concerne les comportements sociaux. - l'opposition avec les grands : cf Montesquieu : pédanterie, prétention, vanité. [...]
[...] Le terme esprit souligne l'importance de la vie intellectuelle et de la pensée. Le terme passion s'inscrit comme un élément fondamental du débat passion-raison. Cette reprise de termes attire l'attention du lecteur sur les éléments clés à partir desquelles se définissent Les traits spécifiques du philosophe. Les caractéristiques du philosophe Elles peuvent s'envisager sur plusieurs plans complémentaires : - La connaissance de soi : le philosophe est présenté comme quelqu'un capable de s'auto analyser. (cf. l.3 : Le philosophe démêle les causes autant qu'il est en lui Il est aussi capable de suspendre son jugement en cas de doute : il sait rester indéterminé - La religion : la foi en Dieu est remplacée par la foi en la raison (nouvelle divinité). [...]
[...] L'ouverture aux autres C'est une des fortes caractéristiques de l'esprit philosophique : la curiosité, l'ouverture, l'absence de scepticisme. Les autres sont le point de départ d'une réflexion qui modifiera les jugements. Il faut réfléchir sur soi mais aussi sur les autres : l vivre en société l il veut trouver du plaisir avec les autres l il aime extrêmement la société Une morale laïque Le philosophe a vis-à-vis de la religion une attitude tout à fait nouvelle qui est fondée sur la raison. [...]
[...] L : Le souci des devoirs, l'allusion à la société civile, l'insistance sur la probité rappellent que la notion de la morale n'a pas été oubliée. [...]
[...] Il serait inutile de remarquer ici combien le philosophe est jaloux de tout ce qui s'appelle honneur et probité. La société civile est, pour ainsi dire, une divinité pour lui sur la terre ; il l'encense, il l'honore par un désir sincère de n'en être pas un membre inutile et embarrassant. Les sentiments de probité entrent autant dans la constitution mécanique du philosophe, que les lumières de l'esprit. Plus vous trouverez de raison dans un homme, plus vous trouverez en lui de probité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture