Commentaire de Littérature semi-rédigé niveau Lycée du poème de Du Bellay Telle que dans son char la Bérécynthienne....
[...] Rome est présentée comme la mère de toute une civilisation. Rome est comparée à la Bérécynthienne et à la Phrygienne Ces deux noms font référence à la déesse grecque Rhéa, une divinité géante qui a précédé les Dieux de l'Olympe ; cette allégorie de Rome qui a enfanté tant de dieux est considérée comme la mère des dieux qui régnait sur l'univers, tout comme Rome est mère d'une civilisation et règne sur le monde. Le comparatif de supériorité plus que la Phrygienne et de l'adjectif foisonnante insiste sur l'importance de sa nombreuse progéniture. [...]
[...] Imitation du poème de Virgile L'Enéide Cette illustre Rome égalera son empire à la terre et son courage à l'Olympe, ville unique, elle entourera d'un rempart les 7 collines, féconde ( . ) : telle la Mère Bérécynthienne, couronnée de tours est portée sur son char par les villes de Phrygie, heureuse d'avoir enfanté les dieux ( . Des allégorie mythologiques. La Bérécynthienne et la Phrygienne sont des surnoms donnés à la grande déesse Cybèle pour les Romains (ou Rhéa pour les grecs), mère de tous les dieux et symbole de la fécondité. Des mots se rapportent au champ lexical des divinités : dieux cieux Phrygienne Bérécynthienne. [...]
[...] Ce poème fait l'éloge de la Rome antique à travers une description au vocabulaire appréciatif joyeuse heureux audacieux), des superlatifs plus heureux plus que la Phrygienne et des hyperboles Foisonnante en enfants le pouvoir du monde La première strophe présente Rome comme une ville ancienne en ses jours plus heureux Dans la deuxième strophe, on regrette la Rome d'antan foisonnante en enfants , et on constate par un présent d'énonciation qu'elle n'a plus la même grandeur qu'avant : et ne se peut revoir pareille à sa grandeur, grandeur sinon la sienne. Rupture : «Aussi n'avait permis l'ordonnance fatale l'ordre fixé par le destin, est inévitable : personne ne peut égaler la Rome antique sur terre et dans les cieux Rome était une ville à la puissance inégalable. On voit que cette ville à marqué son temps par sa puissance béliqueuse. Le premier vers du poème Telle que dans son char la Bérécynthienne est une comparaison de Rome à la Bérécynthienne sur son char, qui connote la guerre, l'assault plus précisément. [...]
[...] est une anadiplose qui insiste fortement sur la grandeur de Rome. Les verbes d'action ressembler et faire trembler sont mis en évidence à la fin de deux vers consécutifs par le procédé réthorique de l'hyperbate pour insister sur la puissance de Rome. Le parallélisme entre ces deux vers : Rome seule pouvait à Rome ressembler Rome seule pouvait Rome faire trembler : et l'anaphore de Rome seule pouvait Rome produisent un lien logique d'égalité entre Rome et sa puissance qui montre qu'aucune ville ne peut faire face à Rome. [...]
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