Ce poème est un sonnet élégiaque (expression de la souffrance et de la mélancolie) écrit en alexandrin ; il est composé de 2 quatrains et de 2 tercets en rimes embrasées. Ce sonnet fait partie de la séquence la plus douloureuse du recueil. En effet, le regret culmine lorsque s'exprime la nostalgie du pays natal. Les thèmes fondamentaux sont ici le voyage malheureux et la souffrance de l'exilé. Ainsi, les registres de la plainte et du regret sont présents dans ce sonnet (...)
[...] Ainsi, ce poème est un peu plus intimiste que les autres car il exprime son ressenti; On peut donc dire que dans ce sonnet, la superstition et l'expression hyperbolique, excessive de sa nostalgie sont au service du lyrisme élégiaque et rythment le poème. De même, son attitude négative est consentie par le poète comme une substance indispensable d'une poésie de regrets. [...]
[...] Les thèmes fondamentaux sont ici le voyage malheureux et la souffrance de l'exilé. Ainsi, les registres de la plainte et du regret sont présents dans ce sonnet. On peut alors se demander pourquoi Du Bellay utilise le thème de la superstition et pourquoi il exprime sa nostalgie de manière excessive ? En effet, dès le premier quatrain, Du Bellay nous parle de la nostalgie, de la tristesse qu'il ressent d'avoir quitté la France. Le premier vers : Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure, et le point, prend sa source dans la Canzonière de Pétrarque [{sonnet 61} (poète italien de 1304-1374)], il s'agit en effet d'une reprise inversé des deux premiers vers d'un des sonnets de Pétrarque Que bénit soit le jour, et le mois, et l'année, et la saison, le temps, et l'heure et le moment Ainsi, Du Bellay emprunte des clichés et des expressions à la tradition puis il transfère ce qu'il reprend dans un autre registre élégiaque; Aussi, ce qui change pour les lecteurs du 16ème siècle c'est que Du Bellay transpose ces clichés dans un autre monde, il ne s'agit plus d'amour ou de capture mais de malheur et de regrets. [...]
[...] Du Bellay, fini son poème sur une interrogation : est-ce qu'il aurait dû écouter tous ces signes et surtout le dernier qui lui indiquait que son voyage à Rome ne lui réservait rien de bon ? ; Ainsi, jusqu'à la fin de son poème, Du Bellay répète et insiste sur le fait qu'un mauvais sort l'a poursuivi ; il y a donc une certaine redondance tout au long du poème. En définitif, le sonnet 25 traite moins de la plainte due à tel ou tel événement (comme les suivants le feront) que du malheur créé par le mouvement même du voyage. [...]
[...] Donc Du Bellay exprime une certaine nostalgie de la France. Il est malheureux d'avoir quitté sa maison, sa terre natale, sa région de l'Anjou (région de l'ouest de la France, elle correspond à quelque chose près à l'actuel département du Maine et Loire). On peut ainsi avec le vers 4 : La France, et mon Anjou dont le désir me point penser qu'il y a un lieu lointain et regretté par Du Bellay, un foyer où il se sentait heureux. [...]
[...] Cent fois le bon avis lors m'en voulut distraire, Mais toujours le destin me tirait au contraire: Et si mon désir n'eût aveuglé ma raison, N'était-ce pas assez pour rompre mon voyage, Quand sur le seuil de l'huis, d'un sinistre présage, Je me blessai le pied sortant de ma maison? Le poème XXV fait parti du recueil des Regrets de Du Bellay publiés en 1558. Ce poème est un sonnet élégiaque (expression de la souffrance et de la mélancolie) écrit en alexandrin ; Il est composé de 2 quatrains et de 2 tercets en rimes embrasées. Ce sonnet fait parti de la séquence la plus douloureuse du recueil. En effet, le regret culmine lorsque s'exprime la nostalgie du pays natal. [...]
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