Du Bellay est un poète du XVIème siècle, il fait partit des poètes de la pléiade. Il part avec son oncle cardinal en voyage à Rome, majestueuse ville sur laquelle il a lu de nombreuses oeuvres romaines (oeuvres de Virgile notamment) très élogieuses. Mais il sera vite déçu de cette ville en voyant les ruines. Il exprime de cette façon sa déception à travers plusieurs recueils tels que « Les Regrets » et « Les Antiquités de Rome ». Ainsi, dans son poème XXV, extrait des « Antiquités de Rome », il montre une image du poète doté de pouvoirs (...)
[...] Mais au moment de sortir des Enfers, Orphée, inquiet de son silence, ne put s'empêcher de se retourner vers Eurydice et celle-ci lui fut ravie définitivement. Du Bellay s'identifie comme la réincarnation d'Orphée, il veut lui ressembler. Il effectue notamment un travail de mémoire, un retour en arrière : pour réveiller (vers 2). En effet, Orphée possédait le pouvoir de faire revivre les choses. Ainsi de revenir à l'époque mythique de la construction de Rome : vieux césars ; ombres de ceux qui ont bâtit Il évoque de cette manière un passé prestigieux car le présent est décevant. Evocation du mythe d'Amphion. [...]
[...] De plus d'autres arts sont évoqués tels que la peinture vers 9 : pinceau ; la musique vers 1 : harpe ; la sculpture vers 14 : «portraits façonner et enfin l'écriture au vers 16 : plume Tous ces arts sont autant de moyens pour obtenir une œuvre d'art. Pour conclure, le dernier vers constitue la chute, il montre la supériorité de l'écriture sur les autres arts. Ce qui est bâtit avec des pierres subit l'usure du temps tandis que ce qui est bâtit avec des mots demeure à jamais. Ici, on a donc une image prestigieuse du poète doté de pouvoirs qui n'appartiennent qu'à lui et qui relève de sa maîtrise du verbe. [...]
[...] La musique : accords heureux (vers est alors un moyen très efficace pour reconstruire ce qui a été détruit. Enfin, ces références sont des arguments d'autorités. Les références mythologiques permettent d'établir une image prestigieuse du poète puisqu'il se rapproche de ces personnages dotés de pouvoirs magiques. Du Bellay se présente ainsi comme leur héritier. Cependant, il y a encore d'autres évocations telles que celle d'Auson : gloire Ausonienne qui est un poète latin et celle de Virgile : grand Virgile (vers un grand poète romain. [...]
[...] Du Bellay est un poète du XVI ème siècle, il fait partie des poètes de la pléiade. Il part avec son oncle cardinal en voyage à Rome, majestueuse ville sur laquelle il a lu de nombreuses œuvres romaines (oeuvres de Virgile notamment) très élogieuses. Mais il sera vite déçu de cette ville en voyant les ruines. Il exprime de cette façon sa déception à travers plusieurs recueils tels que Les Regrets et Les Antiquités de Rome Ainsi, dans son poème XXV, extrait des Antiquités de Rome il montre une image du poète doté de pouvoirs. [...]
[...] Une revendication des pouvoirs de la poésie. Le poète cherche une reconnaissance qu'il va essayer d'obtenir par sa parole, son art. Une affirmation de son sujet. Il exprime son envie, son désir, son impatience avec deux tournures interrogatives : Que n'ai-je (vers qui d'autant plus est une anaphore au vers 1 et créant ainsi un parallélisme de construction aux strophes 1 et 2. Ce qui met en valeur ce désir, cette tension vers un but à atteindre introduit par le complément circonstanciel de but : pour Le subjonctif présent : puissè-je (vers met en évidence le souhait tandis que le conditionnel : j'entreprendrais (vers12) met en lumière ce qui est virtuel, une intention. [...]
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