Fiche de lecture sur l'ouvrage de Michel Villey le Droit et les droits de l'homme
Le mot « droit » a un contenu très hétéroclite. La notion de « droit de l'homme » implique la négation du positivisme légaliste car implique une conception de « l'homme ». De plus, ces mots ont un sens changeant à travers le temps. De plus, le Droit oblige plus les individus qu'il ne les libère.
I . La mutation du discours juridique
II . La généalogie des droits de l'homme
[...] Michel Villey, Le Droit et les droits de l'homme 1998. Biographie Michel Villey (1914 - 1988) est un des plus grand philosophe du Droit du XXème siècle, et ce malgré ses positions de jusnaturaliste classique catholique. Son ouvrage vient ici pour pourfendre les droits de l'homme. Fiche de lecture I . La mutation du discours juridique Eléments généraux de définition des notions Le mot droit a un contenu très hétéroclite. La notion de droit de l'homme implique la négation du positivisme légaliste car implique une conception de l'homme De plus, ces mots ont un sens changeant à travers le temps. [...]
[...] Le droit est une chose, ce qui ne peut pas s'appliquer aux droits de l'homme Définitions romanistes des notions Le droit est l'art du bon et de l'équitable. Le juste est la fin poursuivie. Ma justice est donc l'art de chercher la juste proportion dans le partage des biens extérieurs et des charges tout en respectant les lois de la citée. C'est, comme chez aristote une égalité proportionnelle et non simple. Le Droit n'est pas subjectif mais se constitue dans les rapports sociaux. [...]
[...] La loi vraie est la droite raison naturelle, c'est une loi morale. Elle implique des devoirs envers tous les hommes, elle n'est pas issue de la conscience subjective, et elle prend la forme de loi écrite (le législateur tente de lire la morale). II . La généalogie des droits de l'homme L'inexistence des droits de l'homme chez les Grecs et les Romains Dans la logique aristotélicienne, l'homme n'est pas un sujet de droit, il est plutôt un attributaire. Pour les anciens, il est impossible de parler de droit d'un homme en faisant abstraction des autres. [...]
[...] Le premier texte est le Léviathan de Hobbes. La première loi naturelle est la nécessité de chercher la paix par la manière la plus apte : le contrat. Puis, selon Locke, chaque individu tient de la nature le droit de protéger son être. Ainsi, le droit de propriété est le droit le plus important. Ainsi, Villey dit que les droits de l'homme sont une œuvre de non- juristes de l'époque moderne, où l'on commence à déduire le droit d'une définition générique de l'homme par l'intermédiaire de la morale. [...]
[...] Les droits de l'homme ne sont pas des droits au sens du positivisme juridique, mais un idéal. L'auteur cherche à avertir le lecteur des méfaits possibles des droits de l'homme. Pour lui, les droits de l'homme ne sont pas la réponse adéquat à la recherche d'une protection universelle des humains. Critique Ce n'est pas parce qu'il semble inatteignable qu'il faut renoncer au projet d'aider tous les êtres humains. Ils permettent des effets d'annonce cependant, il faut donc faire attention à ce que l'on cherche à leur faire dire quand on les utilise. [...]
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