Pour Hugo, l'origine du drame romantique, c'est l'idée chrétienne de l'homme double (le corps et l'âme). L'homme est composé de deux choses : le corps (périssable) et l'âme (immortelle). Cela se retrouve dans le drame romantique par le mélange des genres et correspond à la réalité. Pour Hugo, c'est la poésie complète. Le drame romantique est la peinture totale de la réalité. Dans la création tout n'est pas uniformément beau, le laid côtoie le beau. Il doit pouvoir utiliser tous les genres (...)
[...] Les tenants du théâtre romantique ne critiquent pas l'unité d'action. C'est la seule qui soit admise par le théâtre romantique car c'est la plus vraisemblable. Ni l'œil ni l'esprit ne peuvent saisir deux ensembles à la fois. Hugo cherche à assouplir l'unité d'action en la définissant comme une unité d'ensemble. Hugo ne répudie pas toutes les actions secondaires, en effet, ça permet d'étayer l'action principale. Les actions doivent graviter autour de l'action centrale. Cette unité d'ensemble se définit comme la loi de perspective du théâtre. [...]
[...] Le drame est le miroir où se réfléchit la nature. Hugo préconise l'usage du vers pour le drame romantique. Hugo va à l'encontre des autres théoriciens. Il n'est toujours resté fidèle qu'à sa théorie. Il a écrit des drames en vers : Cromwell Hernani et en prose : Marie Tudor Ruy Blas est un mélange de genres : dramatiques, comique. L'intrigue est serrée, il y a des péripéties émouvantes, le dénouement est frappant. Le hasard joue un rôle parfois excessif et tient lieu de destin de la tragédie classique. [...]
[...] Le drame romantique est un mélange des genres. Dans la préface, Hugo se livre à une synthèse dans laquelle il distingue 3 âges de l'humanité : Les temps primitifs sont lyrics, les temps antiques sont épiques, les temps modernes sont dramatiques. Pour Hugo, l'origine du drame romantique, c'est l'idée chrétienne de l'homme double (le corps et l'âme). L'homme est composé de deux choses : le corps (périssable) et l'âme (immortelle). Cela se retrouve dans le drame romantique par le mélange des genres et correspond à la réalité. [...]
[...] Le grotesque doit se mélanger au sublime. Volonté de renouveler les sujets par les Modernes. Il faut remplacer par la peinture des évènements historiques la crise passionnelle de la tragédie. Non' à l'unité de lieu au nom de la vraisemblance. Il est absurde de faire une tragédie dans un seul lieu. Revendication que les actions brutales ne se passent pas en coulisses et supprimer les narrations. Le fait de localiser les actions là où elles se passent contribue à la réalité. [...]
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