Etude méthodique des scènes 5 et 6 de l'acte V (dénouement) de la pièce de Molière "Dom Juan". L'explication est réalisée suivant deux parties principales comportant des sous-parties. Document idéal pour réaliser un commentaire composé au cours de l'année ou pour réviser le baccalauréat de français.
[...] On retrouve ensuite le champs lexical de la connotation religieuse, CNLM miséricorde se répand, péché, grâce pour Don Juan ce champs lexical renvoie à l'impiété et a la matérialité. Ainsi l'expression spectre, fantôme ou diable marque l'incrédulité de Don Juan. D'autre part on retrouve des termes renvoyant à la synesthésie, avec l'ouie, je crois connaître cette voix à la vue je veux voir au toucher je veux éprouver avec mon épée la reprise de je veux montre le défit que lance Don Juan envers le ciel. [...]
[...] De plus, on retrouve un comique de répétition, en effet dans sa dernière tirade Sganarelle répète 5fois mes gages ces exclamations et ses répétitions donnent une tournure comique pour clôturer la pièce. L'attitude de Sganarelle Sganarelle est le valet par excellence, d'homme poltron, comme il ne sait pas vraiment quoi dire, il se contente de décrire tout ce qu'il voit c'est un spectre, voyez vous cette description apporte une tonalité comique a la pièce. Du fait que Sganarelle clôt la pièce, le contenu de la réplique du personnage met en évidence son caractère, il énumère les fautes commises par Don juan, les termes ciel et lois évoquent les fautes comique contre Dieu et les hommes, puis les autres termes, désignent les pauvres victimes de son maître. [...]
[...] Ces expression signifie que la mort est une damnation. Cette damnation s'exprime par la chute et l'image du feu en effet on retrouve le champs lexical du feu, dans les didascalies et dans le texte feu invisible, brasier ardent, tonnerre, grands éclairs, grands feux ces adjectifs insistent sur la notion d'enfer. Toujours dans la didascalie on un le champs lexical de la chute tombe, la terre s'ouvre, abîme, tombé Cette mort constitue pour Don Juan un double châtiment. D'une part il doit subir l'éternité alors qu'il vie dans l'instant par son libertinage, ensuite cette éternité est douleur. [...]
[...] Ces deux personnages, aussi insolites soient ils ont des points communs : - d'un coté, ils appartiennent au divin CNLM la reprise du mot ciel - d'un autre coté, ils sont liés au temps, le spectre se métamorphose en allégorie du temps, comme CNLM la didascalie de la ligne 11, CNLM le terme faux le spectre évoque la mort, c'est a dire l'éternité, La statue du commandeur, en pierre, comme l'annonce d'ailleurs le second titre de Don Juan, ou le festin de pierre connote également l'éternité. Ces apparitions incarnent la vengeance du ciel face au libertinage de Don Juan, le spectre parle à la 3eme personne, cela implique que le destin est présent, mais aussi la violence du châtiment, alors que la statue parle directement à Don juan. (Naufrage, bataille le pauvre, le tombeau du commandeur . ) La mort tragique L'ensemble de la scène est marquée par des allusions à la mort et à la descente en enfer. [...]
[...] Dom Juan fut un triomphe de courte durée car elle fut censurée cinq semaines plu tard pas la Compagnie du Saint Sacrement. Cette comédie irrespectueuse des règles du théâtre classique (non respect des trois unités) est l'histoire d'un grand seigneur méchant homme qui se sent un coeur à aimer toute la Terre bafouant Ciel, règles et éthique. Les deux scènes finales de Dom Juan suivent les passages dans lesquels Don Juan revendique don hypocrisie devant Sganarelle et la met en oeuvre face à Don Carlos. [...]
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