Commentaire composé de l'acte V scène 2 de la pièce de Molière "Dom Juan" en 3 pages Word. Pour aider à la compréhension du document, les axes et les sous-axes sont inclus à ce commentaire. Document de 1400 mots idéal pour les révisions du baccalauréat de français.
[...] Les noms sont déterminés par des articles définis en général au pluriel ou au singulier mais à valeur généralisatrice : la branche le mode la vie la mort les préceptes Les verbes sont par ailleurs au présent de vérité général. L'ensemble de ces procédés donne à chaque phrase l'aspect d'une maxime. Il est clair que l'intention de Sganarelle de donner une leçon à son maître est manifeste mais il est incapable de maîtriser la parole : son projet se heurte. II L'absurdité du discours Sous l'imitation du discours moralisateur se révèle des disfonctionnements autant sur le plan de la forme que sur le contenu. des aberrations formelles L'apparente structure de la tirade est illusoire. [...]
[...] Ces procédés créent et révèlent un discours absurde. Cette façon d'être, est révélatrice du personnage de Sganarelle, qui se révèle comme un valet fidèle et intelligent, mais ce portrait ne résiste pas à l'analyse. L'ignorance caractérise ce personnage qui correspond ainsi à sa fonction sociale. III L'ignorance caractérise le personnage un autoportrait La mise en valeur du groupe nominale en valet fidèle au début de la proposition souligne la définition que Sganarelle donne de lui-même. Certaine éléments vont dans ce sens : la gradation des impératifs : battez-moi assommez-moi tuez-moi traduit l'acceptation par le valet des risques encourus. [...]
[...] Enfin, à la fin, nous avons l'affirmation du châtiment qui attend Don Juan. Autrement dit, on trouve ici tous les éléments qui font des leçons de morale : l'exposé des faits, les raisons du changement d'attitude et enfin les indications menaçantes qui planent sur le châtiment. les procédés d'écriture Sur le plan lexical, de nombreux termes ont une connotation religieuse et morale : la tirade commence par les mots Ciel et se termine par le mot diable ces deux mots encadrent la tirade. [...]
[...] Mais la fidélité fondamentale qu'il manifeste à l'égard de Don Juan, son courage pour lui parler le rend très attachant. A ce sens, il n'est pas plus un pantin mais un personnage à la psychologie plus complexe. CONCLUSION Cette page se présente comme une leçon de morale mais sa véritable fonction est ailleurs : elle permet de cerner la personnalité de Sganarelle figure inverse du penseur, et marque les limites de la morale qu'il représente. Par là, elle justifie peut être d'une façon très implicite les attitude de Don Juan qui refuse cette moral. [...]
[...] INTRODUCTION Au début de l'acte Don Juan annonce à son père sa conversion et son repentir. Après le départ du vieillard, il détrompe Sganarelle qui se réjouissait de l'attitude de son maître. Il fait l'éloge de l'hypocrisie qui lui permet d'être libertin en toute impunité. Sganarelle l'indigne et réagit dans cette tirade où il cherche à prévenir son maître du châtiment qui l'attend. Le passage a donc la forme d'une leçon de morale mais son contenu reflète l'incohérence et l'ignorance du valet. [...]
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