L'acte II était centré sur la séduction de Dom Juan. L'acte III est une suite de péripéties puisque Dom Juan et Sganarelle déguisés s'enfuient pour échapper à la vengeance des frères de sa femme Elvire. En chemin, il parle de médecine, de religion, rencontre un pauvre, se battent contre des voleurs et enfin pénètre dans le tombeau du Commandeur que Dom Juan a tué. Sganarelle s'extasie sur la beauté du monument (...)
[...] Il semble même servir de guide à Dom Juan en lui montrant le chemin, en déclarant : voici la statut du Commandeur mais ce ne sont que des remarques évidentes. un lâche Depuis la scène 1 de l'acte le spectateur sait que Sganarelle est un lâche et dans cette scène importante, la psychologie de ce personnage ne change pas. Dès qu'il aperçoit la statut bougée, il manifeste sa peur et se retourne vers Dom Juan en lui disant : il jette des regards sur nous qui me ferai peur si j'étais tout seul Sa lâcheté et sa peur vont augmenter au fur et à mesure de la scène et va déclarer : ce serai être fou que d'aller parler à une statut Sa peur est également présente dans l'exclamation ha ! [...]
[...] Dom Juan se conduit donc comme un maître exigeant qui veut avant tout se faire obéir. une attitude critique Dom Juan dans cette scène critique la vanité du commandeur qui s'est fait construire un immense tombeau alors que dans la vie, il avait habité une simple demeure. A travers les termes qu'il emploie, on perçoit nettement l'ironie de Dom Juan par rapport au mort. Il déclare en effet, dans une longue phrase : on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort, et ce que je trouve admirable (on peut noter que cet adjectif est utilisé en antiphrase et que Dom Juan pense exactement le contraire), c'est qu'un homme qui s'est passé durant sa vie d'une assez simple demeure en veuille avoir une si magnifique (pour Dom Juan ce tombeau est parfaitement inutile) pour quand il n'en a plus que faire Dom Juan à travers la critique de ce monument semble critiqué tous les cimetières. [...]
[...] L'attitude de Sganarelle (ses tremblements et son bégaiement) doit faire rire le public mais en même temps c'est lui qui par ses remarques naïves va provoquer et dévoiler le libertinage de Dom Juan. Les remarques sur la beauté du mausolée provoque des réactions ironiques de la part de Dom Juan sur la mort. II. L'attitude de Dom juan pour lui, le monde est un théâtre Dom Juan n'établit aucune hiérarchie dans le monde. Pour lui, rien n'a vraiment d'importance. L'amour comme la religion ne sont pour lui que des jeux. De même qu'il n'hésite pas à se déguiser au début de l'acte III. [...]
[...] Cette rencontre était annoncée dès la scène 2 de l'acte I quand Dom Juan déclarait à propos du commandeur : et pourquoi le craindre, ne l'ai-je pas bien tué Nous avons donc ici la 1ère rencontre avec la statut du commandeur. Cette apparition doit frapper le spectateur comme elle frappe Sganarelle qui à ce moment est le représentant du spectateur de la scène. Molière oppose ici le libertin au divin. Cette statut représente le bien et le pouvoir, celui du père et de la religion. [...]
[...] L'acte III est une suite de péripéties puisque Dom Juan et Sganarelle déguisés s'enfuient pour échapper à la vengeance des frères de sa femme Elvire. En chemin, il parle de médecine, de religion, rencontre un pauvre, se battent contre des voleurs et enfin pénètre dans le tombeau du Commandeur que Dom Juan a tué. Sganarelle s'extasie sur la beauté du monument. Lecture et Problématique. I. Le personnage de Sganarelle un homme du peuple Sganarelle est issu du peuple et tous lui semble surprenant, il est donc étonné par un lieu qui sort de l'ordinaire. Ses exclamations : ah que cela est beau ! [...]
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