Molière, né en 1622 et mort en 1673, est à la fois un comédien, un directeur de troupe et un écrivain. Il étudie dans le collège de Clermont et est attiré par la philosophie libertine. Avec les Béjart et sa passion pour le théâtre, il fonde l'Illustre Théâtre à Paris.
[...] - Il y a la question de la double énonciation : le sujet de la discussion est la religion mais le questionnaire de Sganarelle se révèle être en fait un faux questionnaire. En effet, est-il possible que le valet ne connaisse pas les pensées de Don Juan ? On voit donc l'importance de la double énonciation car l'interrogation de Sganarelle est là pour informer le lecteur. Les rôles de Sganarelle - Sganarelle a tout d'abord la fonction d'interroger son maître, on relève ainsi une abondance de questions (toutes les répliques de Sganarelle contiennent une question). - Il a en outre la fonction d'interprétation des réponses de Don Juan. [...]
[...] L'expression du libertinage de Don Juan - Le terme de libertin vient du mot latin libertinus qui signifie esclave affranchi Au XVIIème siècle, les libertins sont associés à ceux qui ne respectent pas les croyances chrétiennes. Plus généralement, ils sont associés à une vision matérialiste du monde et de l'univers. - Don Juan, par ses réponses lapidaires, montre qu'il n'est pas intéressé, voire agacé par les questions de Sganarelle. Ainsi, on relève la formule arithmétique Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit. [...]
[...] le nez renvoyant encore une fois au corps humain. Conclusion : C'est un échange qui a du mal à démarrer entre le maître et le valet. Il a deux tendances visibles : - l'un (Sganarelle) est superstitieux - l'autre (Don Juan) est rationaliste Cela engendre alors une grande tirade de la part du valet qui n'aboutit pas. Dans la suite de l'œuvre de Molière (Acte III, scène Don Juan va aller encore plus loin dans sa provocation vis à vis de la religion en demandant au pauvre de jurer en échange d'un louis d'or. [...]
[...] Avec les Béjart et sa passion pour le théâtre, il fonde l'Illustre Théâtre à Paris. En 1665, il publie Dom Juan, inspiré de Dorimond (1658) et Villiers (1659) qui avaient écrit tous deux un Festin de Pierre ou Le Fils criminel. La pièce eut un grand succès mais on retire certains passages de la pièce, puis la pièce complète de l'affiche car elle était jugée scandaleuse. Ce n'est qu'en 1819 que la version originale est redonnée. A la fin de l'acte II, Don Juan séduisait Charlotte et Mathurine mais il apprend que douze homme à cheval sont à sa recherche, c'est pourquoi il doit fuir avec son valet. [...]
[...] Une prédication burlesque - Pour Sganarelle, la nature est merveilleuse et est le résultat de la création de Dieu. De plus, l'homme ne peut pas tout comprendre car Dieu est plus intelligent, on relève ainsi l'abondance de phrases exclamatives et d'adjectifs ou de verbes qui renvoient à cette admiration comme admirable ; cela n'est- il par merveilleux ! ; sans admirer un certain enthousiasme est alors visible chez Sganarelle, qui se différencie de son maître, qui est une personne qui s'ennuie. [...]
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