Depuis longtemps, les banlieues sont considérées comme des endroits délabrés, habités par des gens de « basse classe » où il n'existe que la violence et le trafic. Voilà l'image qui nous vient à l'esprit lorsque nous parlons des banlieues. Et, dans tout cela, il y a ces jeunes qui sont perçus comme des êtres violents, des mal éduqués, des personnes grossières, des « racailles ». Telle est devenue leur réputation à l'heure actuelle. Ces jeunes, conscients de cette mauvaise image, se révoltent alors, blessés d'être toujours considérés comme « les derniers ». C'est ce qui est en train de se dérouler dans les banlieues de Paris. Ces « voyous » ont semé l'émeute dans ces banlieues, et cet événement dure déjà depuis maintenant dix jours. Des voitures incendiées, des magasins pillés, c'est le résultat d'une jeunesse en proie à une colère et une rage immense ...
[...] Publicité et marque ne servent pas pour ces jeunes à noyer leur identité dans une conformité à des modèles communs. Elles servent à affirmer une appartenance éventuellement multiple à tisser des liens sociaux. Mais la publicité engendre la violence car elle fait croire à cette jeunesse naïve que des tas de choses sont indispensables alors que la plupart de ces jeunes venant de la banlieue, ces défavorisés ne peuvent se les payer. Le racket est donc la conséquence du culte des marques et de ses fantasmes. [...]
[...] Mais pourquoi s'habiller de cette façon et, en plus, avec toutes ces marques ? En voici l'explication. Depuis longtemps, les banlieues sont considérées comme des endroits délabrés, habités par des gens de basse classe où il n'existe que la violence et le trafic. Voilà l'image qui nous vient à l'esprit lorsque nous parlons des banlieues. Et, dans tout cela, il y a ces jeunes qui sont perçus comme des êtres violents, des mal éduqués, des personnes grossières, des racailles Telle est devenue leur réputation à l'heure actuelle. [...]
[...] Suite à cette lecture, nous pouvons conclure que les jeunes des banlieues sont très friand des marques. Ils ont également un style vestimentaire qui les distinguent des autres mais qui font également leur réputation de racailles ou encore de voyous Il faut cependant reconnaître que ces jeunes n'ont aucun soutien majeur et justement, si ils se sapent avec des marques, c'est pour satisfaire leur besoin d'identification et pour montrer qu'ils font preuves de débrouillardise sociale Mais ne serait-ce pas un peu chère de montrer une certaine réussite ? [...]
[...] C'est pourquoi les jeunes des banlieues se rassemblent, s'allient et trouvent dans les marques un moyen supplémentaire de satisfaire leurs besoins d'identification, d'acceptation, d'appartenance à un groupe, une classe sociale. Accordons leur donc un peu d'attention et ne les jugeons pas trop vite. Ensuite, le style vestimentaire de ces citadins cité au début de ce texte, font des marques des éléments indicateurs d'une certaine réussite ou de débrouillardise sociale Histoire de marquer son territoire personnel et de plus, imposer le respect. Les autres doivent suivre pour être admis. Bref, cela témoigne d'une démarche d'affirmation d'une identité. [...]
[...] De plus, les jeunes vivant dans les banlieues sont ceux issus de familles plus démunies que d'autres et donc, le fait que leurs parents leur refusent d'acheter des vêtements de marques car cela demande un déboursement assez important, développent chez eux un sentiment de privation. Ce sentiment entraîne d'ailleurs parfois le racket. C'est malheureux d'en arriver à ce point-là mais il faut également reconnaître que s'ils agissent de la sorte, c'est parce que nous avons tous tendance à les juger trop vite. Après cette conclusion, pouvons-nous déterminer si ce phénomène de marque est bon ou pas pour ces jeunes de banlieues ? [...]
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