Pour répondre à ces questions nous allons nous appuyer sur son ?uvre autobiographique Les Confessions afin de pouvoir observer l'importance de ses lectures pas seulement dans le domaine de ses passions mais également dans sa formation intellectuelle et finalement nous verrons que sa vocation d'écrivain puise ses racines dans ses premières lectures ...
[...] Il tire par leur biais des leçons qui se substituent aux enseignements de la vie. Le jeune lecteur en vient même à se projeter dans le peau des personnages des ses lectures. "Je devenais le personnage dont je lisais la vie" déclare-t-il. La personnification est tellement forte que le petit Jean-Jacques cherche un refuge dans ses livres. Il tente à s'échapper dans un monde parallèle au sien, ce qui d'ailleurs manque de le faire mal tourné. Ne définit-il pas ses lectures comme un nouveau crime qui [l'] attira de nouveaux châtiments ? [...]
[...] Bref, le premier contact avec les livres semble faire parti des moments privilégiés de la vie du célèbre écrivain. Occupons-nous à présent de la problématique à proprement parlé, à savoir le rôle, ou même les rôles des lectures de jeunesse du petit Jean-Jacques. Comme mentionné, un lien affectueux voir sentimental se met en place entre Jean-Jacques et les livres. Ils remplacent en quelque sorte le rôle de la mère manquante. C'est manifestement grâce à eux que ROUSSEAU a pu s'acquérir d'une certaine éducation. Rappelons que cette dernière n'a pas été une éducation "conventionnelle". [...]
[...] Sa mère étant morte à sa naissance, Jean-Jacques se tourne vers son père qui lui transmet sa passion des livres. Les premières œuvres que le petit ROUSSEAU lira proviennent de la bibliothèque de sa mère. C'est en fin de compte le seul héritage maternel. C'est en effet à travers les livres de sa mère que ROUSSEAU va rester symboliquement lié à elle. Une relation très forte va s'installer entre lui et sa mère par le biais des livres. Le personnage de la mère reste ainsi bel et bien vivant par les ouvrages qu'elle a laissés. [...]
[...] En guise de conclusion, nous pouvons dire que le contact avec les livres pour ROUSSEAU a marqué sa vie. Non seulement lui ont-ils fourni une éducation, un savoir, une culture générale très riche mais ils peuvent également être considérés comme la cause de sa vocation. Les étapes majeures de sa vie sont guidées en quelque sorte sur une trame ornée de livre. ROUSSEAU a su exploiter le privilège qu'il avait de savoir lire pour se former et finalement devenir un grand écrivain. [...]
[...] L'éducation à travers les livres continue à se faire bien après son enfance. Installé aux Charmettes, une petite ferme dans les alentours d'Annecy, ROUSSEAU se plonge dans la bibliothèque personnelle de Mme de Warens. Des livres de philosophie, de géométrie, de langues anciennes lui passent entre les mains et contribuent au renouveau de sa culture générale. En lisant chaque auteur, je me fis une loi d'adopter et suivre toutes ses idées [ ] [je commençais] par me faire un magasin d'idées [ ] pour pouvoir les comparer et choisir. [...]
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