Dissertation littéraire portant sur l'oeuvre de Rodenbach intitulée Bruges-la-Morte. A partir de la citation de Christian Angelet : « Tel est bien l'enjeu fondamental du récit : le rapport entre le rêve et la vie - entre la fiction et la réalité » qui constitue le sujet est réalisée une dissertation cherchant à démontrer la véracité de cette affirmation, à travers l'oeuvre de Rodenbach.
[...] A nouveau l'inégalité, l'équilibre n'est jamais vraiment trouvé dans cette histoire(15 chapitres pages ) on passe bien par l'horizontal à certains moment mais aussitôt on repart d'un coté ou de l'autre. La fiction et la réalité suivent exactement le même chemin ici : si à un moment on arrive à avoir une vision objective de la réalité s'est pour mieux s'en éloigner juste après. Le rêve est irréalisable, la réalité impossible à atteindre : on ne peut attendre plus de la perfection qu'elle ne dure qu'un instant. [...]
[...] p.49« La Ville comme un personnage essentiel[ ]qui conseille, dissuade, détermine à agir. Bruges fait pression et influence les actes de Vianne, tout comme les photos présentes dans l'ouvrage influence notre perception de l'ouvrage au file des pages on découvre ces photos qui s'accordent si bien avec les descriptions faites de la Ville : grise, vide, immobile. On voit que la morte s'incarne peu à peu dans la Ville la vision de Hugues se concrétise elle aussi peu à peu p.214 Pourtant la Ville, avec son visage de Croyante, reprochait, insistait. [...]
[...] Bruges fait encore ressentir son influence, alors que Hugues erre dans la ville il croise Jane, ils n'auraient pu jamais se croiser et pourtant Lorsque Vianne croise Jane pour la première fois, cela lui fait l'effet d'un coup poing et pourtant il est intrigué et cherche absolument à la revoir A sa vue, il s'arrêta net, comme fige, la personne qui venait en sens inverse avais passé près de lui. Ce fut une secousse, une apparition. Hugues eut l'air de chavirer une minute . [...]
[...] Après avoir fait sa connaissance, Jane deviendra sa maîtresse. A mesure que le temps passe Hugues, essayant a tout pris de superposé l'image de sa femme a celle de Jane, remarque toute les différences entre elles. Et lorsque celle-ci ira jusqu'à toucher aux cheveux de sa femme , précieuse relique que Hugues conservait dans un coffret de verre , et à se moquer de lui, il la tuera, revenant ainsi a la situation initiale du veuf et de son deuil insurmonté. [...]
[...] Eh non !c'est sa femme qu'il suivait, qu'il accompagnait dans cette crépusculaire promenade et qu'il allait reconduire jusqu'à son tombeau On voit que à ,nouveau ,Hugues perd complètement pied dans la réalité : sa vision des choses déforme la réalité, il substitue l'image de sa femme sur celle de Jane et comme pour la ville rend accessible ce qui avant ne l'était pas. On peut d'ailleurs constater que l'évolution des relations entre Hugues et Jane et entre Hugues et la ville se ressemblent étrangement. Hugues va finalement pouvoir rencontré Jane et elle deviendra rapidement sa maîtresse. [...]
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