Cours de lettres sur les contes de Perrault. Ainsi, comment Perrault arrive-t-il à mélanger merveilleux et réalisme ? Et Pourquoi Perrault détruit-il le réalisme par des introductions de burlesque et d'exagération ? Un document de 1400 mots environ au format Word.
[...] Ce réalisme est bien des fois exagéré ce qui a une fonction satirique. On peut observer des pointes satiriques et burlesques tout au long des contes. Le pouvoir royale est ridiculisé dans peau d'âne car le roi construit sa maison sur un tas de crottes d'âne. Perrault fait aussi la satire du peuple avec les souhaits ridicules un couple de bucherons qui parle a tort et a travers qui utilisent leur souhaits pour rien et le dernier rétablie la situation initiale. [...]
[...] Plus loin quand la princesse se réveille le prince se retient de lui dire que ces habits étaient démodé parce qu'elle portée un collet monté qui étaient a la mode au XVIème siècle. Ainsi ce décalage et cet humour font de ces contes un jeu littéraires multipliant les plaisirs de lecture et fait que le lecteur ne s'ennui pas dans sa lecture, ce qui explique que les contes de Perrault est traversé le temps et se lisent encore de nos jour et sont même adapté au cinéma. [...]
[...] Les hommes ne sont pas très virils, blaise est mener par le bout du nez par sa femme et le père de cendrillon par sa femme. En plus de cela ils sont indécis le père de peau d'âne pense déjà a se remarier alors que sa femme n'est pas encore morte et en plus ils sont cupide le prince dans les fées ne veut pas épouser la jeune fille parce qu'il amoureux d'elle mais parce qu'elle crache des diamants. Mais les femmes sont beaucoup plus critiquées par Perrault qui ne fait que reprendre un thème de la tradition littéraire française qui fait des femmes des personnages curieux la femme de barbe bleu ne peut s'empêcher d'aller ouvrir la pièce ou sont cachées toutes les femmes mortes elles aussi de curiosité. [...]
[...] Perrault joue sur les conventions littéraires et épure le merveilleux nous allons voir comment il remet les contes aux couleurs de son siècle. Nous pouvons voir ici une autre forme de réalisme, un réalisme reflétant les préoccupations de la société du XVIIème siècle. Alors que les contes se déroulent normalement dans un temps atemporel, Perrault nous envoi dans son temps qui est le XVIIème siècle, il insère des rappels a son époque pour que ces lecteurs s'y retrouvent. Perrault nous invite dans le monde de l'aristocratie, mais aussi de celui des paysans, il a le souci du détail et va ainsi décrire la fête finale dans peau d'âne qui rappelle les fêtes de Versailles que Doré a illustré qui insiste sur l'extravagance des divertissements et se rattache aux fêtes que la société venaient de vivre. [...]
[...] Perrault va donc appliquer son merveilleux dans une certaine part de rationalisme. C'est pour cela que nous demanderons comment Perrault traite le merveilleux ? Et nous étudierons en premier lieu un merveilleux rationalisé puis le réalisme des contes et enfin l'humour dans les contes. Le classicisme du XVIIème siècle apprécie la mesure et le modeste Perrault lui-même est un classique. Lorsqu'on voit le nombre de ses personnages surnaturels et de ses objets magiques on se rend compte qu'il n'est pas très important on peut voir comme objets magique les bottes de sept lieu une clef fée et deux baguette magiques une dans cendrillon et une dans peau d'âne. [...]
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