Le monde romanesque est similaire au nôtre en de très nombreux points. Les auteurs s'inspirent souvent d'êtres réels pour créer leur personnage principal. C'est le cas, par exemple pour l'Aurélien d'Aragon. Ce dernier reconnaît, dans la préface de son roman, s'être inspiré d'un de ses amis de jeunesse, Drieu La Rochelle, pour modeler le personnage d'Aurélien (...)
[...] Malgré tout, bien que le monde romanesque soit très proche de notre monde, il est pourtant déformé par les opinions de l'auteur qui tente de le retranscrire. Il est dur, voire même impossible pour un écrivain, d'être totalement impartial. Sis idées, ses opinions ou croyances, aussi bien philosophiques, religieuses, morales ou politiques ont des conséquences dans la vision du monde que l'auteur transmet à son lecteur au fil du roman. Une critique de la société transparaît alors entre les lignes. Ainsi, Germinal (de Zola) est beaucoup plus qu'une simple fresque de la société minière de la fin du XIXe siècle. [...]
[...] Ainsi, les propos de Camus sur le monde romanesque et ses héros paraissent justifiés. Il a été ici montré que comme l'écrit Albert Camus La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre La seule divergence qui nous sépare est notre incapacité à aller au bout de notre destin, de nos passions si les risques pris sont trop importants. [...]
[...] La première traitera donc du monde romanesque et la seconde des personnages qui le composent. Le monde romanesque est similaire au notre en de très nombreux points. Les auteurs s'inspirent souvent d'êtres réels pour créer leur personnage principal. C'est le cas, par exemple pour l'Aurélien d'Aragon. Ce dernier reconnaît, dans la préface de son roman, s'être inspiré d'un de ses amis de jeunesse, Drieu La Rochelle, pour modeler le personnage d'Aurélien. De part ce fait, si les personnages sont assez proches de nous, leur environnement et leurs conditions de vie sont, elles aussi caractéristiques de notre réalité. [...]
[...] En effet, elle dépense inlassablement tout l'argent de son ménage, se perd au milieu de tous les prêts qu'elle contracte et surtout se fait misérablement abandonner par son amant, dont elle est entichée, alors que celui-ci avait promis qu'il l'emmènerait avec lui, loin de son village. Sa passion déçue, sa vie promise à la déchéance, Emma choisit alors l'ultime recours et met fin à sa vie sans plus penser à son mari ou à sa fille. Par conséquent, les personnages romanesques osent aller au bout de leurs envies, suivent leur instinct sans trop réfléchir et c'est particulièrement en cela qu'ils se différencient de nous. [...]
[...] Il a des peurs et des espérances : finir un peu moins mauvais que les autres. Il sait aussi ce que sont l'amour et le chagrin (son amour pour Molly qu'il quitte malgré tout). Bardamu a aussi sa propre pensée, ses opinions ; comme cette idée qu'il a que ce qu'on attend de la vie c'est le plus grand chagrin possible pour pouvoir alors, peut être, mieux se connaître. Ainsi, ce personnage romanesque est touchant car il nous est semblable. Pourtant, les héros comme Bardamu mènent, tout au long du roman, un quête. [...]
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