Pourquoi certains écrivains ont-ils recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons ?

Résumé du document

Dissertation portant sur le sujet : Pourquoi certains écrivains ont-ils recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons ? Plaire à ses lecteurs, c'est l'objectif par excellence de nombreux de nos écrivains, c'est pourquoi, le recours à des mondes plus fantastiques les uns que les autres était et est encore aujourd'hui un recours très utilisé. Les écrivains par le fantastique évitent donc pour la plupart tout ce qui peut paraître assez ennuyeux. Ils peuvent nous distraire, ils peuvent aisément surprendre leurs lecteurs, comme par exemple mettre en situation un « homme à la cervelle d'or » afin d'illustrer leurs idées.

Extraits

[...] Le recours à la fiction oblige donc le lecteur à faire des efforts d'interprétation. Il doit réfléchir pour traduire le récit. En effet dans La légende de l'homme à la cervelle d'or il faut un certain effort d'interprétation pour comprendre que cette homme à la cervelle d'or représente en faite les personnes dotées du talent de l'écriture, les écrivains. Daudet, par la mort de cet homme montre qu'à cette époque et peut-être encore maintenant les écrivains étaient des incompris d'une société qui va jusqu'à les pousser au suicide. [...]

[...] Les écrivains par le fantastique évitent donc pour la plupart tout ce qui peut paraître assez ennuyeux. Ils peuvent nous distraire, ils peuvent aisément surprendre leurs lecteurs, comme par exemple mettre en situation un homme à la cervelle d'or afin d'illustrer leurs idées. Le texte comporte en effet un récit, destiné à divertir et surtout à séduire par ses péripéties et ses registres variés puis le merveilleux au fur et à mesure de la lecture, se transforme en pathétique, en tragique et enfin il est question de tristesses de mort et de deuil. [...]

[...] Dans Candide nous pourrions citer une fois de plus l'Eldorado ou encore le passage dans lequel Candide déjeune avec six grands rois déchus. La fiction qui attire permet aussi de mieux diriger l'esprit de son lecteur. Les écrivains ont en fait la liberté d'accentuer les situations et les événements au service de la dénonciation ou du plaidoyer. Les évènements et les actions n'étant pas forcément historiques ou même réels, n'importe quel écrivain peut donc les exagérer pour apitoyer, émouvoir les lecteurs, ceci concerne le registre pathétique. [...]

[...] Dans La légende de l'homme à la cervelle d'or la phrase de Daudet semble paradoxale, il met en opposition légende et vraie marquant donc la différence entre réalité et fiction. Ce mélange entre réalité et fiction évite la détente facile. Le récit-fiction, permet donc de voir la réalité du monde en simplifiant tout simplement la complexité du monde réel tout en donnant un certain nombre de leçons. L'écrivain peut donc tirer de nombreux profits du recours aux facilités du récit. Il a l'art de captiver le lecteur pour s'immiscer plus facilement dans son esprit, il transforme le lecteur en un véritable allié. [...]

[...] Ou au contraire, l'écrivain peut également exagérer des actions pour cette fois faire rire, et donc, dans ce cas, les registres seraient plutôt le comique et l'ironique. Par exemple, dans le registre comique nous pouvons citer l'Avare de Molière dans lequel ce dernier dépeint un homme, Harpagon dont l'avarice est des plus extraordinaire. L'auteur amplifie donc ce trait de caractère pour pouvoir mieux le dénoncer, pour pouvoir mieux s'en moquer. Dans un registre plus pathétique nous pouvons citer le texte du corpus. [...]