Dissertation sur le sujet : « Par quels moyens les textes littéraires peuvent-ils se révéler particulièrement puissants pour défendre une cause ? Comment les auteurs parviennent-ils à faire passer une idée bien précise dans leurs écrits ? Et par quels moyens la défendent-ils ? ».
[...] Nous nous pencherons tout d'abord sur l'explicite avant d'aborder l'implicite des textes. Si les auteurs veulent donner leur jugement et convaincre l'essentiel des lecteurs, ne nous étonnons pas qu'ils nous exposent la réalité le plus simplement possible ! La manière explicite peut être mise en œuvre dans différents genres de textes. Lorsque Zola nous montre la misère du peuple dans son roman Germinal, écrit en 1885, il critique le patronat sans scrupule exploitant les mineurs méritants, à travers le protagoniste Etienne Lantier, qui aspire à détruire cette tyrannie du capital qui affamait le travailleur Zola exprime ainsi l'indignation et la colère face à la résignation des travailleurs, et emploie le présent de vérité générale pour rendre son propos universel, propre à entraîner la révolte des foules. [...]
[...] Peuple caméléon, peuple singe du maître citation qui dénonce l'hypocrisie du peuple envers le roi. Jean de la Fontaine n'hésite pas à s'impliquer dans l'histoire, avec le pronom je Ainsi, les textes littéraires se révèlent particulièrement puissants pour défendre une cause par ces deux moyens que sont l'explicite et l'implicite, autant dans les contes philosophiques que dans les romans, les pièces de théâtre ; les pamphlets et la poésie. Nous pouvons dresser un parallèle avec les écrits contemporains (certes qui ne sont pas aussi forts que les textes cités auparavant), qui dénoncent également des problèmes de société, à l'image de Fais danser la poussière, écrit par marie Dô, récit traitant du racisme et de l'intolérance faisant réfléchir sur sa propre existence. [...]
[...] Les textes théâtraux peuvent également défendre une cause bien spécifique, tout en restant dans l'implicite. Ubu roi est, en effet, la critique d'un pouvoir tyrannique et sanguinaire. Jarry utilise dons le registre comique. C'est une parodie de procès qui se met en place lorsque le père Ubu décide d'exécuter tous les nobles de son royaume afin de s'enrichir. Cette pièce est une critique des puissants car l'auteur ridiculise par des comiques de répétition, de caractère et de situation. Enfin, la poésie de Jean de la Fontaine traduit également ses opinions de manière implicite. [...]
[...] Dans les livre sixième, intitulé La stabilité est assurée l'auteur n'hésite pas à critiquer l'empereur, notamment dans le premier poème intitulé Napoléon III : Nous entendons claquer tes mains fanfaronnes / ce fouet prodigieux qui conduisait les rois le dirigeant est donc comparé à un fanfaron, c'est à dire qu'il manifeste de la vantardise à l'égard de ses qualités, réelles ou supposées. Ces écrit polémiques ont fait grand bruit. D'autres auteurs, eux, ont fait le choix de défendre plusieurs causes implicitement, pour éviter la censure. La censure en effet, été le principal motif pour défendre des causes, implicitement. Les auteurs jouent avec les personnages, de manière à ce que le lecteur comprenne leurs véritables intentions. Durant le dix huitième siècle, des auteurs tels que Diderot et Montesquieu ont écrit des contes philosophiques. Voltaire, lui, écrivit Candide en 1759. [...]
[...] Ce texte est bien entendu grandement polémique, puisque le valet crie haut et fort ce qu'il pense ! Mais les écrits les plus controversés sont de loin les pamphlets. Ceux ci sont des réquisitoires contre des injustices ou encore contre l'ordre social en place. Zola l'utilisa pour prendre parti en faveur de Dreyfus, dans J'accuse, publié en 1898, comme une lettre au Président Félix Faure dans le journal l'Aurore Il dénonce alors tous les vrais coupables tout en expliquant la manipulation. Dreyfus avait été, en effet, condamné pour une affaire d'espionnage ; il était officier. [...]
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