Sujet : Rousseau écrit : « il ne faut pas lire, il faut voir ». Vous réfléchirez à cette injonction en vous interrogeant sur l'intérêt et les limites du voyage. Vous vous appuierez sur vos lectures et expériences personnelles.
NB : La dissertation s'organise autour de trois parties ; la troisième étant plus personnelle, et par un soucis de longueur du devoir, il est possible de ne pas en tenir compte.
[...] Dans tous les cas, la plus grande limite du voyage est le voyageur lui-même. En effet, d'un homme à l'autre les critères d'appréciations peuvent diverger radicalement. Le voyage ne sera apprécié qu'à l'aune de l'intelligence et de la sensibilité du voyageur. Rousseau se trompe en estimant qu'«il ne faut pas lire Son injonction me parait trop catégorique pour être valable. La lecture propose des intérêts non négligeables, dont il est bon de profiter. Voir à travers les yeux d'un autre permet de jouir de l'expérience et des connaissances de l'observateur, d'analyser un point de vue que l'on partage ou non. [...]
[...] Ainsi, si le voyage propose un très grand intérêt, il connaît aussi ses limites. Nous indiquons qu'au XVIIè siècle l'emploi du mot voiage pour désigner tant le déplacement que son récit suggère des relations étroites entre l'expérience vécue et l'écriture. Lire et voir ne s‘opposent pas, ils se complètent. Le voyage, pour trouver sa raison d'être, a besoin de la lecture. [...]
[...] Dissertation Sujet : Rousseau écrit : il ne faut pas lire, il faut voir Vous réfléchirez à cette injonction en vous interrogeant sur l'intérêt et les limites du voyage. Vous vous appuierez sur les textes du corpus, sur vos lectures et expériences personnelles. Depuis l'humanisme, qui est apparu en France au début du XVIè siècle, le voyage a pris une dimension nouvelle de grande importance. Il permet aux élites de partir à la rencontre d'une autre réalité et de découvrir une culture différente. [...]
[...] La prestation était excellente. Pourtant, peu de choses m'ont signifié que je me trouvais dans un pays étranger. Nous n'étions que des Occidentaux protégés dans une bulle qui nous coupait de la réalité. Il n'y avait que la mer, le soleil et les palmiers pour donner une vague idée du lieu Le jour où on inventera un paradis artificiel, ressentirai-je le besoin de partir si loin ? De cette expérience, ainsi que de quelques autres, j'en conclue qu'une des principales limites du voyage est qu'il n'est plus toujours digne d'en porter le nom. [...]
[...] Ils partagent leur vécue dans le but de transmettre au liseur un véritable voyage virtuel. Lecture, ou rêve? De plus, il n'est pas donné de voir ce qui n'est plus. La lecture a cet immense avantage sur l'œil humain de perdurer à travers les générations et de nous offrir un monde passé que nous n'aurions pas connu sans elle. Le voir est l'objet d'un instant. Le lire ne disparaîtra qu'à la fin des temps. En combattant l'ignorance, elle permet au voyageur de connaître la culture d'un pays et de lui donner une idée plus ou moins précise de l'endroit en question. [...]
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