Rire d'un sujet grave peut être plus ou moins choquant, c'est à dire plus ou moins accepté. Cela est mieux accepté d'une part lorsque l'aspect tragique du sujet concerne aussi la personne qui se moque et d'autre part dans le cas où le rire est perçu comme un pur réflexe. Enfin, le ton humoristique peut dans certaines circonstances paraître déplacé ou gênant mais il reste tout de même recevable. C'est ce qui sera démontré avec le thème de la maladie ainsi que celui de la politique ...
[...] D'autre part, comme il a été déjà été dit, il y a un tel décalage entre la façon d'être et de parler d'un politicien et d'un citoyen ordinaire que le citoyen tolère tout à fait la caricature ironique du politicien. En effet, il comprend cette caricature et il la vit chaque jour. Il existe donc différents cas où un sujet sérieux et/ou grave peut être traité sur le ton humoristique. Les sujets tabous peuvent être traités sur le mode de l'humour si la personne qui s'en moque fait partie intégrante de ce tabou. [...]
[...] En effet on ne peut pas dire d'une personne juive, parcqu'elle se moque des juifs, qu'elle est antisémite ! D'une certaine façon les personnes qui peuvent rire d'un sujet tabous en toute impunité, sont vues comme privilégiées car elles semblent bénéficiées d'un avantage suplémentaire par rapport au reste de la population. On remarque par contre que le temps des humoristes tel que Desproges ou Coluche est révolu. En effet, aujourd'hui ce genre d'humour paraitrait complètement déplacé car la notion du politiquement correct a pris une grande place. [...]
[...] Dans quelle mesure peut-on traiter d'un sujet serieux et/ou grave sur le mode humoristique ? Rire d'un sujet grave peut être plus ou moins choquant, c'est à dire plus ou moins accepté. Cela est mieux accepté d'une part lorsque l'aspect tragique du sujet concerne aussi la personne qui se moque et d'autre part dans le cas où le rire est perçu comme un pur réflexe. Enfin, le ton humoristique peut dans certaines circonstances paraître déplacé ou génant mais il reste tout de même recevable. [...]
[...] Enfin, parfois, un thème grave comme la maladie peut être traité sur le mode humoristique si cela peut contribué à aider la personne souffrante. Ainsi, le rire n'est pas vu comme une moquerie méchante allant à l'encontre du malade mais comme un soulagement. En ce qui concerne la politique, qui est un sujet sérieux (en france), l'humour y a tout à fait sa place, et on le retrouve fréquemment sous la forme de la caricature. Cela facilite l'information auprés du public qui n'utilise souvent pas le même type de langage que les hommes qui les goouvernent. [...]
[...] De plus, celui qui ne souffre pas comprend très bien à travers l'humour du malade, la souffrance qui s'y cache. Il comprend aussi que le malade a besoin de se décharger de ses problèmes. Le fait de se moquer de sa maladie permet de mieux la vivre, permet de dédramatiser la situation. Cette sorte d'auto-dérision est donc acceptée par l'entourage de la personne souffrante car elle peut s'avérer vitale. L'exemple du Docteur Patch Adams a permi de démontrer les bienfais du rire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture