Dissertation sur la pièce "La Guerre de Troie n'aura pas lieu" de Jean Giraudoux avec pour sujet : Giraudoux déclare à propos des personnages de la guerre de Troie n'aura pas lieu « je les prends avant qu'ils soient entrés dans la légende, alors qu'ils sont encore inemployés, que personne n'a parlé d'eux, même pas Homère. »
[...] Mais on constate aussi l'anachronisme des portes de la guerre qui ont bien existées mais à Rome. Enfin des personnages inexistants dans la légende ont été ajoutés : Demokos - il existe un Demodokos dans l'Iliade– dont le nom peut faire penser à au mot démagogie Busiris le juriste sicilien, et enfin Oiax, qui vient remplacer l'Ajax d'Homère en tant que compagnon d'Ulysse. Mais surtout, les héros tragique d'Homère, pleins de noblesse, laissent place chez Giraudoux à des personnages totalement désacralisés. [...]
[...] Mais en plaçant l'intrigue avant la légende, donc avant la guerre, Giraudoux peux surtout donner une dimension plus humaine à sa pièce, et nous proposer sa propre vision de l'Histoire, une vision moins pessimiste qu'on ne pourrait le penser. En effet, le sujet de l'épopée homérique, c'est la guerre de Troie en elle-même, ou plutôt un épisode de cette guerre. Mais en situant l'action de sa pièce avant la légende, donc avant la guerre, Giraudoux peut se permet une certaine légèreté. Il évite ainsi l'atmosphère pesante, tragique d'une guerre, laissant une place possible à l'humour, qui n'en avait pas dans la légende. [...]
[...] C'est donc bien, tout comme chez Homère, dans la ville de Troie que l'action se déroule. Les remparts font penser à une ville fortifiée, une ville en guerre. Or l'on apprend dés la première scène du premier acte que les guerriers troyens reviennent victorieux d'une guerre qu'ils espèrent être la dernière. Mais on sait déjà que la guerre de Troie se prépare, puisqu'elle a déjà été citée dés la première phrase. Le décor correspond tout à fait au mythe : c'est la Troie légendaire qui est représentée. [...]
[...] C'est donc la vie qui veut reprendre son droit sur la guerre, sur la mort. Elles veulent prouver l'absurdité de cette guerre, qui à pour motif un idéal de beauté qui n'existe pas, motif qui n'est pas valorisant pour la femme, mais au contraire dégradant puisqu' il n'est qu'une humiliation pour la femme, l'injustice. Or cette guerre, comme toute guerre est injuste, puisqu'elle apporte la mort a d'hommes, de pères de frère et fils qui se respectent mutuellement mais qui doivent cependant se battre entre eux. [...]
[...] De plus sa responsabilité dans la guerre ne lui pèse pas puisque pour elle, la guerre est de toute façon inévitable. Pâris quand a lui est réduit, comme il le dit lui même scène 6 de l'Acte au rôle de fils séducteur et n'as pas du tout l'image que l'on attendrait d'un prince : il s'occupe de lui avant de penser à Troie, mais finit tout de même par obéir sagement à son frère en mentant à Ulysse et Oiax scène 12 de l'acte II. [...]
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