Depuis des siècles, les écrivains tentent de diffuser et de faire comprendre leurs idées au commun des mortels. Surtout depuis l'époque des Lumières, de nombreuses formes d'argumentation ont été expérimentées, notamment pour échapper à la censure et toucher le maximum de lecteurs. On distingue notamment deux grands types d'oeuvres littéraires argumentatives : les écrits théoriques, qui exposent clairement leur thèse et essaient de convaincre grâce à des arguments étayés par des exemples précis, et les récits à portée argumentative, où l'opinion de l'auteur est exprimée dans une fiction à travers les idées et les actions des protagonistes ...
[...] Il est prouvé que le lecteur aime qu'on lui raconte des histoires. Il partage la vie et les découvertes des personnages donc même sans s'en rendre compte est influencé encore après par le livre, en tout cas plus qu'une démonstration impersonnelle. Le seul problème est que certains peuvent ne pas percevoir l'argumentation si elle est trop bien cachée dans le récit, et nécessite des références pour la voir. En général, le récit donne cependant les indications nécessaires au lecteur, et permet même à celui qui ne connait pas le sujet d'imaginer, de se mettre dans les conditions. [...]
[...] En effet, grâce au cadre de la fiction, l'auteur peut choisir donc diversifier sa cible. Jeunes, moins jeunes, Français, Italiens, Américains, avocats, ouvriers, instituteurs, mais aussi public vierge ou personnes ayant déjà une opinion arrêtée, il a tous les outils pour convaincre les uns ou les autres. Faire rire, pleurer, s'indigner, s'identifier, il peut toucher son public de multiples façons différentes, et tromper la vigilance des opposants. En effet, ceux déjà convaincus par l'opinion adverse et qui posent problème dans le cas de l'écrit théorique, ceux-là peuvent être amenés à lire et même aimer le récit pour la simple raison qu'il ne choquera pas son avis dès la première page. [...]
[...] DISSERTATION Sujet: comparez la valeur argumentative de l'écrit théorique (essai . ) à celle du récit (apologue . ) Depuis des siècles, les écrivains tentent de diffuser et de faire comprendre leurs idées au commun des mortels. Surtout depuis l'époque des Lumières, de nombreuses formes d'argumentation ont été expérimentées, notamment pour échapper à la censure et toucher le maximum de lecteurs. On distingue notamment deux grands types d'oeuvres littéraires argumentatives: les écrits théoriques, qui exposent clairement leur thèse et essaient de convaincre grâce à des arguments étayés par des exemples précis, et les récits à portée argumentative, où l'opinion de l'auteur est exprimée dans une fiction à travers les idées et les actions des protagonistes. [...]
[...] Par ce moyen, il détruit la thèse adverse pour répondre à ses opposants ou simplement anticiper et désamorcer une contre-attaque à venir. Cependant, on peut douter de l'effet durable d'un écrit théorique. Certains sont restés célèbres à travers les siècles, comme le fameux J'Accuse d'Emile Zola ou De l'Esprit des lois par Montesquieu, mais c'est certainement parce qu'ils ont choqué l'opinion et l'autorité de l'époque par leur audace et leurs idées nouvelles. Zola a d'ailleurs eu des ennuis judiciaires en accusant ouvertement dans certains passages le conseil de guerre d'avoir condamné le capitaine Dreyfus sans preuve de sa culpabilité. [...]
[...] Et on a subitement envie de profiter du temps qui nous reste. Après, le style, le genre du livre peuvent déplaire, mais si l'alchimie se fait alors le lecteur sera victime du dillemme entre ses idées et celles des personnages qu'il a connus et appréciés dans le récit. Que choisira-t- il? Cela dépend de lui, mais quoi qu'il arrive, même si le roman ne l'aura pas fait changer d'avis, il gardera sûrement une certaine réserve et sera moins ferme à l'encontre des partisans de la thèse adverse. [...]
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