Dissertation sur le sujet : « Quelle forme - essai, apologue, dialogue- paraît la plus efficace pour exposer une pensée ? Quels sont les avantages et les limites d'une argumentation menée à travers un essai, un apologue, ou un dialogue ? »
[...] Tout d'abord, les essais ne sont pas destinés à tout le monde "Mon but n'est pas d'écrire pour toutes sortes de conditions et toutes sortes de personnes" annonçait Emilie Du Châtelet. De plus, la compréhension est parfois très difficile, notamment lorsque les auteurs parlent de thèmes philosophiques ou de thème faisant référence à la mort et l'infini, et la lecture d'un tel texte est particulièrement ennuyeux car il s'agit souvent d'un discours plat, plutôt ennuyeux. Nous voyons que les essais sont réservés aux personnes cultivées. [...]
[...] J'aime les fables des philosophes, je ris de celles des enfants, et je hais celle des imposteurs!", cela est une phrase de Voltaire qui s'indignent des fabulistes qui utilisent dans leurs récits la description de tout ce qu'il ne faut pas faire, et parfois, pour exemple l'enfant, il ne retiendrait que le récit de ce qu'il ne faut pas faire, et serait plus à même de le reproduire, la fable aura été donc utilisée de façon contraire à ce qu'elle devait être. L'essai, lui, est une argumentation menée directement, ce qui rend la thèse plus facile à voir que dans l'apologue. [...]
[...] L'apologue joue aussi avec les émotions du lecteur, avec notre affectivité, ce qui rend la transmission d'idées plus facile, comme dans "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry, qui joue avec nos sentiments car nous avons une sorte d'attachement pour le petit prince, pour ce jeune enfant. Quand Saint Exupéry veut alors faire passer son idée, c'est alors beaucoup plus simple de le faire sur un lecteur attendri. Ainsi, le lecteur se laisse entraîner par le récit, et se laisse aussi surprendre par la morale que l'apologue contient. Mais, l'apologue a comme tout genre ses limites. [...]
[...] Certains dialogues, pour finir, ne peuvent être compris et approfondis que par des gens qui sont cultivés, ce qui a comme conséquence tout autant que l'essai de limiter le public. En conclusion, nous voyons que chaque forme possède des caractéristiques parfois propres à elle même, et parfois qu'elle a en commun avec d'autre forme. C'est l'écrivain qui a le libre arbitre de choisir la forme qui lui convient, de choisir la forme qui ira le mieux pour faire passer ses idées auprès des lecteurs. [...]
[...] Quant au dialogue, il a une argumentation similaire à l'essai, menée directement et expliquée. Mais, le dialogue, contrairement à l'essai regorge de vivacité, les échanges entre les personnages sont vivants. De plus, comme le prouve "Le chat du Rabbin", la lecture est plutôt aisée, malgré des thèmes compliqués. "La colonie" de Marivaux montre ici que la thèse des femmes se renforcent en surmontant les contradictions masculines (bien que faibles). En confrontant plusieurs avis, le dialogue permet au lecteur de s'identifier à la réalité, de choisir son camp, son personnage. [...]
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