Discours sur la misère, Victor Hugo, lecture analytique, discours politique, Les Misérables, Léopoldine
Les premières œuvres marquant l'engagement du jeune Victor Hugo : Bug Jargal : contre l'esclavage ; Le Dernier jour d'un condamné et Claude Gueux contre la peine capitale, et il évoque déjà, dans Notre Dame de Paris, la misère du peuple.
La mort de sa fille Léopoldine et l'engagement politique : lutte pour éradiquer la misère, pour l'éducation des enfants, et le droit des femmes.
Puis, après le coup d'état de Napoléon III, il incarne la république et la lutte pour la liberté durant son exil.
Publie ses œuvres maîtresses, dont Les Misérables.
Homme de lettres mais aussi homme politique, Victor Hugo a souvent mis son engagement au service des plus démunis.
[...] Le peuple proclame la 2nde République qui met fin à la Monarchie de Juillet. Les élections ensuite conduisent Louis Napoléon Bonaparte à la tête de l'Etat. L15 : ces faubourgs de Paris que le vent de l'émeute soulevait naguère si aisément : rappel des faits et de l'insurrection du peuple affamé. Il s'agit pour Hugo de dénoncer la façon dont la société et le monde politique de cette première moitié du XIXème oublient les plus démunis. Cette accusation vise à réveiller ou à éveiller les consciences. [...]
[...] - Toute la fin du texte (L41-49) : valorisation du peuple. Vocabulaire mélioratif : venir en aide aux pauvres familles honnêtes, aux bons paysans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur (énumération des classes sociales touchées par la misère + insistance sur honnêteté et bonté). Contractions : énumère les différents âges et souligne leur misère (parallélisme des phrases L42-43 : ceux qui travaillent > sans pain ; ceux qui ont travaillé > sans asile (lieu où dormir) Toutes les classes laborieuses et tous les âges. [...]
[...] - Une nouvelle idée de société : je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas (accumulation + notion de devoir) lien entre devoir moral (lutter contre l'inacceptable) et notion de civilisation de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société toute entière : moralité et engagement (action) social sont placés sur le même plan : il se sent complice et solidaire (tant que la misère existe) + hyperbole ce ne sont pas seulement des torts envers l'homme, ce sont des crimes envers Dieu : gradation : torts > crimes ; hommes > Dieu). Met sur le même plan le devoir moral, la civilisation et le progrès social. - Assimilation, à plusieurs reprises, de la misère à la maladie : la misère est une maladie du corps social / elle peut disparaître comme la lèpre a disparu. [...]
[...] Puis, après le coup d'état de Napoléon III, il incarne la république et la lutte pour la liberté durant son exil. Publie ses œuvres maîtresses, dont Les Misérables. Homme de lettres mais aussi homme politique, Victor Hugo a souvent mis son engagement au service des plus démunis. - Présentation du texte : Si Victor Hugo évoque les Misérables paysans et ouvriers, dans son roman de 1862, il n'hésite pas à défendre leur cause au sein de l'Assemblée elle-même, notamment dans ce discours virulent prononcé le 9 juillet 1849. [...]
[...] cas général (des familles entières) : le froid et l'ordure ; 2. Un homme de lettres dramatisation : ces jours derniers référence au fait divers) : toutes les professions peuvent être concernées (la faim) ; 3. Dramatisation de plus douloureux encore : l'insoutenable, se nourrir des débris pestilentiels des charniers + une mère et ses 4 enfants Gradation des exemples donnés, qui vont du simple témoignage sur la misère qui déshumanise les êtres (Hugo a visité les quartiers populaires) aux exemples tirés des faits divers les plus révoltants. [...]
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