Il somme Bougainville de laisser les tahitiens vivre en paix. Celui-ci va dénoncer son attitude avec virulence, ce qu'il fait dès les premières lignes. L'emploi de la modalité exclamative montre la colère du tahitien. Il condamne tout d'abord la violence de l'européen et son attitude colonialiste (...)
[...] Ils n'ont montré aucune marque d'hostilité. Ils n'ont pas cherché à les exploiter, tout simplement parce qu'ils considèrent ces hommes comme eux- mêmes. On comprend de manière sous-entendue que Bougainville et son équipage ont eu l'attitude inverse d'où cette comparaison du navigateur à la brute s'emparant du tahitien et de ses richesses. Le vieillard tahitien condamne également le mépris et l'orgueil de l'européen qui se considérer comme supérieur au tahitien. On relève : tu crois donc que le tahitien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? [...]
[...] Puis le tahitien reprend la critique de Bougainville concernant la prétendue ignorance des tahitiens. Il propose une attaque en règle de la science et des mœurs européennes démontrant à quel point elles sont inutiles et futiles aux yeux des tahitiens : Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus On remarque l'emploi de termes péjoratifs pour dénoncer les inutiles lumières européennes. On voit bien par cette expression que c'est Diderot qui se cache derrière le vieillard tahitien. [...]
[...] Introduction : Denis Diderot, homme des Lumières et auteur de l'Encyclopédie, rédige en 1773 Le supplément au voyage de Bougainville. Dans cette oeuvre, il imagine que l'illustre navigateur n'a pas tout raconté de son voyage. Diderot invente ainsi un supplément au récit dans lequel se trouve le discours d'adieu du vieux chef tahitien. Dans ce discours, le vieillard tahitien dénonce avec virulence l'attitude des européens. Il y oppose la sagesse et la douceur de vivre tahitiennes. Nous verrons tout d'abord que le tahitien fait un véritable réquisitoire à l'encontre de Bougainville et des Européens. [...]
[...] Face à cette agitation inutile, le tahitien évoque le bon sens des tahitiens qui sont des êtres sensés Conclusion : Dans ce texte, le chef tahitien condamne les mœurs européennes et dénonce l'attitude méprisante de Bougainville à l'égard des tahitiens. Diderot fait ici le procès de l'Europe qui a avant tout des ambitions colonialistes dans ses découvertes de territoire. Voltaire dans Candide dénonce le traitement particulièrement barbare que réservent les propriétaires blancs aux esclaves noirs. Ils se comportent, à l'image de Bougainville, comme des brutes. [...]
[...] Il semble seul face au groupe des tahitiens dans lequel s'inclut le chef. On note l'emploi de l'impératif Poursuis Permets Va dans ta contrée laisse-nous reposer Il somme Bougainville de laisser les tahitiens vivre en paix. Celui-ci va dénoncer son attitude avec virulence, ce qu'il fait dès les premières lignes. L'emploi de la modalité exclamative montre la colère du tahitien. Il condamne tout d'abord la violence de l'européen et son attitude colonialiste. En effet, il a voulu asservir ces hommes qui sont pourtant ses frères. [...]
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